Pour commencer, je vais vous proposer
une petite série de clichés sur les barques.
J’ai réalisé ces photographies lors d’une petite randonnée
au bord de l’étang du Barcarès !
De simples barques de pêcheurs sont disposées
sur l’eau ou sur le sol herbeux !
Il fait beau, tout est calme, j’ai eu le plaisir
de les saisir avec l’aide de mon appareil !
Je dois répondre à la sollicitation reçue de la part d’un ami, qui fut un temps mon élève, je vais vous donner une explication qui va éclairer d’un jour nouveau ce conte du chat laid que vous avez très récemment eu le plaisir de lire sur ce blog.
La suite du conte du chat laid !
Quand j’étais au Maroc en tant que professeur de mathématiques, j’avais des élèves dans une de mes classes de 4° qui étaient plus âgés que moi ! Je fus le premier jour un peu impressionné et surtout surpris par cette situation que je jugeais très exceptionnelle. Je devais m’imposer et trouver les moyens d’obtenir des contacts amicaux avec mes élèves.
Faire respecter les règles essentielles au niveau de ma classe et du collège : le « vous » était de rigueur et le symbole de respect dû au professeur . Mais hors de l’établissement obtenir des relations amicales et de bonnes camaraderies avec eux qui avaient sensiblement mon âge, m’invitaient à passer au « tu » tout simplement.
Non, je ne vais pas m’étendre sur ce sujet, bien que cela serait très intéressant. Je passe tout de suite à la phase ayant une relation directe avec le conte. Un élève m’avait invité à venir avec lui au « cafétin » (café) jouer aux dominos. J’ai bien entendu accepté de boire un bon thé à la menthe et à faire quelques parties de ce jeu que je connaissais peu. J’ai dans un premier temps perdu puis enfin j’ai gagné !
Mon élève Mohamed m’a proposé de me raconter une histoire que son grand-père lui avait enseigné lorsqu’il était plus jeune . Un conte traditionnel qu’il avait sans doute lui aussi écouté et retenu car issue du terroir du Rif . Mais à la fin de son propos humoristique, il me met au défi de faire aussi bien que lui, en me disant :
« Tu m’as bien dit que tu étais de Toulouse, alors raconte moi une histoire de ton pays tu dois pouvoir faire cela ! »
Quand on est au pied du mur, il faut bien le grimper pour être en mesure de le franchir ou plus simplement quand on est au bas de la montagne on doit marcher, escalader parfois pour atteindre le sommet ! J’ai réfléchi un tout petit moment et j’ai décidé d’improviser l’histoire que vous avez lue.
Je dois ajouter que je me suis amusé à donner les explications nécessaires pour comprendre le sens et les jeux de mots car il faut surtout quand ce n’est pas votre langue maternelle regarder l’écrit pour mieux saisir la nuance « le chalet et le chat laid ». C’est là que j’ai utilisé un peu de castillan et pour moi un peu d’occitan. Mon petit auditoire a découvert que mes parents parlaient une autre langue que le Français qu’ils avaient appris en allant à l’école de leur village.
Je dois encore ajouter que j’ai également raconté cette histoire du chat laid en colonie de vacances quand j’étais animateur et plus tard également quand j’étais directeur, c’est là que celui qui m’a posé la question l’a entendue ! Oui, mon ami tu as une bonne mémoire, tu as raison de poser tes questions, tu connais maintenant un peu l’historique de ce conte !
Certes, c’est une réponse rapide qui mériterait de plus précises explications, mais le développement serait trop important.