C’est ce jour l’histoire du mois, Gaston le papillon devrait vous apporter un peu de rêve ! Je vais partir la semaine prochaine et mon blog sera au repos. Je vous invite à vous y abonner, à patienter un peu, je serai ici bientôt ! Si vous désirez découvrir, sur mon autre blog, des clichés de ma randonnée en toulousain, suivez ce lien : http://gabray31.eklablog.com/
Gaston le papillon !
Il fait beau, le soleil d’été est brûlant tout est calme c’est le moment de faire une petite sieste quand on n’est pas au travail, il faut en profiter. Non ! Ne dites surtout pas que je suis un grand paresseux, parce que j’aime profiter quand je suis en vacances d’un bon instant paisible de repos !
Dans mon jardinet, j’étais agréablement installé sur une confortable chaise longue que j’avais préalablement disposée à l’ombre bienfaisante de mon arbousier. Les yeux clos j’étais, je pense, dans les bras de Morphée depuis plusieurs minutes, quand un évènement improbable et inattendu se produisit.
Je ressentis comme un léger chatouillement sur mon front. Je me dis d’abord : « je rêve, c’est une petite caresse du vent qui vient troubler ma petite sieste vespérale ! »
Je suis si bien, ne laissons pas se souffle d’Éole interrompre un si bon repos ! Je pense que ma main s’est activée et a légèrement frotté ma joue. C’est à cet instant précis qu’une petite voix a raisonné comme une trompette comme si elle voulait percer mes tympans !
Voilà que je fais un très mauvais rêve, c’est pas un après midi paisible ! Je sors de ma torpeur et j’ouvre grand mes yeux. Je constate que le feuillage au dessus de moi ne bouge pas, que le vent continue sa grève, et que rien d’anormal se trouve près de moi. Ce rêve stupide est terminé, je vais poursuivre ma sieste.
Mais j’observe un beau papillon qui volette autour de ma personne et cherche à attirer mon attention. Que fait-il là à voler si près de moi. D’habitude j’ai beaucoup de mal à photographier les insectes qui semblent fuir l’objectif de mon appareil numérique. J’ai du mal à faire la mise au point. Vif comme l’éclair mon sujet est déjà parti, il a changé de place !
Ce beau papillon a même l’audace de se poser sur ma poitrine, me regarde et agite lentement ses antennes, sans doute en signe de bonjour, dans un langage des signes qu’hélas je ne connais pas ! Hardi papillon qui n’a pas peur de moi, un vrai intrépide, que vais-je faire ? Le repousser d’un petit revers de main ? Il ne bouge plus il me regarde et même me dévisage !
- Tu sembles étonné de me voir, moi qui souhaite porté réclamation auprès de toi, qui est le bon propriétaire de ce petit jardin, car cette année je ne trouve pas les belles roses de l’an passé ! Tu te prélasses trop sur cette chaise longue, tu oublies d’arroser régulièrement ton superbe rosier qui mécontent fait grève et ne fleurit pas.
Voilà un papillon qui parle, j’ai dû glisser dans une autre dimension, je rêve éveillé, tout cela est anormal ! Je me frotte les yeux secoue mes oreilles. Je sais que vous pensez en ce moment la même chose que moi, c’est une situation impossible, cela ne peut exister ! Mais j’entends encore :
- Je m’appelle Gaston, et j’aimerais être ton ami, mais pour cela, il faudrait que tu fasses un petit effort . Ce matin j’ai bien vu que tu voulais me photographier, mais je n’avais pas envie de te faire ce plaisir, car je te l’ai dit tu soignes mal ton rosier et je n’ai pas de belles roses pour m’y poser dessus. Je vais poser pour toi et en échange tu t’occuperas mieux de ton jardin pour que j’ai le plaisir de voir de belles roses !
C’est extraordinaire, je me sens agressé par cette petite chose qui vient doctement me donner des leçons ! Je sens que ma colère monte et m’envahit, je dois me calmer et me maîtriser, car je sens bien que ce petit Gaston à raison, au lieu de me prélasser, je devrais m’occuper d’avantage de mes plantes que j’aime bien.
Ce petit papillon volette d’une plante à l’autre et semble m’inviter à l’action et non au repos ! En me voyant prendre mon arrosoir il m’encourage:
- Bravo mon ami tu prends la bonne décision soigne bien ton rosier nous aurons bientôt des roses superbes !
Oui ! C’est lui qui a le dernier mot. Il a gagné son petit pari ! Quelle histoire ! Vous pouvez dire avec moi : cric et crac le conte est fini !