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5 juillet 2022 2 05 /07 /juillet /2022 19:00

Je pense que vous allez lire avec plaisir sur ce blog ce 2° billet de Pierre Escorsac diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux".

On peut écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je mets d’une manière aléatoire les billets qui sont déjà parfois anciens mais restent encore d’actualité. J’espère que celui-ci et les suivants vont vous inspirer quelques réactions. C’est tous les mardis que vous aurez un nouveau billet.

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog que vous auriez pu écouter : ici vous avez le plaisir de le lire.

« Aimer la liberté par-dessus tout ! ». Vous savez qui a dit ça ? Un génie de la musique, Ludwig van Beethoven. Et bien, quand j'entends certains propos, quand je vois certaines attitudes, je me rends compte que cette proclamation de l'illustre compositeur s'impose encore plus fortement de nos jours. Sans aucune fausse note...

Dernier exemple : je prends la position de Dupond-Moretti par rapport aux anti-chasseurs, qu'il qualifie « d'ayattolahs de l'écologie ». L'avocat et actuel Garde des sceaux, dans la préface d'un livre du président de la Fédération de chasse, s'en prend sans se masquer, aux défenseurs extrémistes de la cause animale qu'il qualifie « d'illuminés et d'intégristes ».

Tollé chez les « bien-pensants ». Mais comment celui qui fut une grande gueule des prétoires et qui est aujourd'hui en responsabilité ministérielle, peut-il tenir de tels propos, s'indignent les tenants de la cause ?

Et pourquoi pas ? Après tout, il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Mais voilà, c'est compter sans le politiquement correct, cette hypocrisie institutionnalisée qui obère la pensée et nivèle le débat par le bas.

On a trop souvent laissé le champ libre aux diktats de ces groupes de pression, de ces minorités agissantes qui ne représentent qu'elles-mêmes et qui voudraient imposer leur point de vue au plus grand nombre. Voyez les anti-foie gras, les anti-corrida, les « anti-tout ».

A ce propos, il y a une remarque récurrente qui me hérisse : « Ce que l'on pouvait dire, faire, écrire il y a 20 ans, on ne pourrait plus le faire aujourd'hui ».

Vous appelez ça le progrès, vous appelez ça une avancée culturelle, vous appelez ça une évolution intellectuelle, une ouverture d'esprit ?

Mais bon sang, la liberté de penser ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.

Et je pose la question : Face à la pensée unique, où est donc la pensée critique ?

Je rappelle tout de même l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Voilà, c'est clair. Entre la liberté et l'abus, il y a de la marge. Il y a de quoi dire. Il y a tout ce que les hommes et les femmes peuvent apporter comme idées nouvelles avec la richesse de leur jugement et la force de leur engagement. Il y a tout un patrimoine intellectuel qui ne demande qu'à s'exprimer.

Enfin, face aux intolérances de tout poil, faut-il que je convoque la phrase célèbre de Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

Penser soi-même et oser dire ce que l'on pense, voilà une respiration de l'esprit indispensable à notre « vivre ensemble ». A notre parler ensemble. A notre avancer ensemble.

« Le danger de croire à la pensée universelle, c'est d'abandonner nos pensées individuelles pour se soumettre à une pensée unique », met en garde Serge Zeller, face au risque d'un prêt à penser, formaté, aseptisé, étriqué, cadenassé.

Le débat républicain, l'exercice de la démocratie, c'est l'affaire de tous au nom de la liberté.

Alors, penseurs, philosophes, porteurs d'idées, éclaireurs, défricheurs d'avenir, réveillez-vous ! Ne craignez pas de créer, d'affronter le vrai débat, même s'il dérange. Surtout s'il dérange...

Les quatre vérités sont toujours bonnes à dire surtout si elles écorchent les oreilles de ceux ou de celles qui ont fait de l'intolérance leur fonds de commerce.

 

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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 19:00

Je pense que vous allez lire avec plaisir sur ce blog les billets de Pierre Escorsac diffusé sur les ondes de "Radio Côteaux".

On peut écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Côteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Côteaux" 104,5 et 97,7!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à diffuser sur mon blog le billet radio que vous auriez pu écouter et ici vous avez le plaisir de le lire.

 

« Il faut arrêter d'emmerder les Français » assurait dans une formule restée célèbre le Président Pompidou. C'était il y a 50 ans. Dans l'euphorie des 30 glorieuses, le successeur du général de Gaulle à l'Elysée, voulait d'une France prospère, heureuse et décrispée. Il voulait en finir avec les tracasseries qui entravent les dynamiques, avec les freins qui empêchent la société d'avancer. « Arrêter d'emmerder les Français », les encourager à entreprendre, à construire, à développer, à s'engager sur la voie du progrès dans l'intérêt de leur pays. Tout un programme plein de promesses et d'ambition. En fait, il fallait libérer les Français du corset sociétal qui les enserrait.

 

Cinquante ans après, il n'est pas sûr que le postulat de Georges Pompidou soit toujours d'actualité. C'est plutôt le contraire. Au moins pour une catégorie de Français qui croulent sous les contraintes : j'ai nommé les automobilistes. Les voici désormais sous la menace d'une nouvelle arme fatale. Et quelle arme : insidieuse, camouflée, sournoise et quelque part, très lâche. Cette arme c'est la voiture radar privée. Ces voitures radars imparables, conduites par des conducteurs privés, sans casquettes et sans galons, circuleront en Occitanie en 2022, c'est à dire demain !

Ces voitures indétectables, sans flash, sans distinction d'aspect ou de couleur, vous piègeront à leur guise et sans prévenir. Vous ne vous rendrez compte de rien. Vous ne vous méfierez pas de ces voitures-pièges qui seront à vos côtés dans le flot de la circulation, comme des véhicules ordinaires, prêtes à vous prendre pour cible.

 

Certes, je comprends parfaitement que la sécurité routière nécessite le respect de certaines règles élémentaires. Faire baisser le nombre de victimes des accidents de la route est une évidence que personne ne conteste. Mais il faut une autorité pour les faire appliquer, ces règles. Et les forces de l'ordre sont là pour accomplir cette mission. Elles sont formées, assermentées, pour cela.

Par contre, des chauffeurs privés ont-ils toutes les qualités requises pour se lancer dans cette traque aveugle ? De quelle légitimité ces espions infiltrés peuvent-ils se prévaloir pour tirer à votre insu la photo de votre voiture ? On peut logiquement se poser ces questions... sans faire de mauvais esprit.

 

Enfin, cette nouvelle arme, qui s'ajoute à l'arsenal répressif déjà en vigueur, ne fait que renforcer la pression qui pèse sur les épaules des automobilistes. Nous avons les radars aux feux rouges, les radars cabines, les radars pédagogiques, les radars tronçons, les radars discriminants, les radars chantiers qui nous attendent au tournant. Demain, ce seront les drônes qui d'en-haut, contrôleront le respect des distances entre véhicules. Bref, demain on conduira sous surveillance, sous contrôle, aux aguets en permanence. Au point qu'on en oubliera le volant et qu'on ira droit dans le mur, pour une faute d'inattention !

 

Flashé, traqué, espionné, rançonné par dessus le marché, l'automobiliste risque de se sentir un jour stigmatisé. Alors, comment pourra-t-il sortir indemne de ce parcours du combattant de la route auquel il sera soumis ? Ne serait-il pas plus intelligent de le former, de le responsabiliser au volant, de lui donner des armes pour aller vers une sécurité plus consentie et moins punitive.

Et puis, pour en revenir à notre propos du début, il faudra quand même penser un jour à « moins emmerder les Français », comme le recommandait en son temps Georges Pompidou, un Président de la République qui aimait conduire sa voiture lui-même, sur les routes du Lot. Il n'y avait pas de radar à l'époque, sur la causse lotois, du côté de Cajarc...

 

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