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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 12:00

C'est le jour de l'histoire du mois !

J'espère qu'elle va vous distraire agréablement

un petit moment.

Je vous souhaite bonne lecture.

La statue Gertrude

 

J’aime me promener en bord de mer, quand le temps est beau. C'est vrai . J’évite de sortir avec la pluie, car j'ai nullement envie de m'équiper d'un parapluie ou d'un imperméable ! Sauf par nécessité, car dans ce cas je dois utiliser un équipement approprié à cette situation que je n'aime pas . Je choisis toujours le bon moment, et j’évite également la foule pour jouir d'une bonne tranquillité durant ma petite sortie. Je ne souhaite pas me faire bousculer par les gens étourdis ou distraits qui vous heurtent en vous croisant.

 

Un matin, comme je le fais souvent pour me dégourdir les jambes, je me dirigeais paisiblement vers la mer. Je commençais une balade qui me semblait, comme toutes les fois, agréable et fort utile. Je dois aussi vous dire que j’avais l’habitude de passer devant une belle et grande sculpture placée à un bel endroit de la ville par le conseil municipal dans le but d'orner ce lieu. L'objectif étant d'attirer la bienveillance des passants et obtenir un vote favorable lors des futures élections municipales.

Parfois j'accordais un bref regard aux lampadaires que le Maire de la ville avait fait disposer à cet endroit pour assurer aux citoyens nocturnes une vue satisfaisante durant les nuits obscures, ce qui devait assurer un sentiment réel de sécurité.

 

Je marquais, à cet endroit précis, toujours un petit arrêt, pour l’admirer et aussi avoir le plaisir d’entendre les musiques des vagues qui venaient rouler le sable fin de la plage. Mes yeux se posaient sur ce paysage marin que j’admirais en observant les bleus changeants du ciel et de la mer qui sans cesse variaient d’un jour à l’autre et même durant les heures des journées. Mais ce jour là je fus saisi de stupeur. Je devrais dire d'étonnement !

 

- Bonjour mon ami, tu es fâché avec moi aujourd’hui, tu ne m’accordes pas un petit regard admiratif ? Ne cherche pas qui te parle, c’est moi Gertrude la belle et incomparable statue plantée là, qui hélas ne peut pas se mouvoir comme toi. Je suis condamnée à orner ce coin de la promenade. Tu as de la chance de pouvoir te déplacer, moi je suis clouée ici définitivement !

 

- Mais que m'arrive-il ? C’est pas possible ! Voila que je rêve tout éveillé, j’ai pas dû bien dormir la nuit dernière, et je suis, tout en marchant, en train de la terminer. Décidément je ne suis pas dans ma meilleure forme. Je regarde autour de moi, je dois me rendre à l'évidente réalité de cette situation : personne ! Je suis seul face à cette statue de pierre inerte. C’est pas croyable, j’entends des voix comme Jeanne d’Arc ! Sans y prendre garde aurai-je changé de dimension, aurai-je quitté cette terre pour aller dans un monde parallèle ? Je ne délire pourtant pas, j'ai bien mes deux pieds sur cette bonne terre.

 

- Tu es sourd ? Tu ne t’es pas lavé correctement tes deux oreilles ce matin en te levant ? Sans doute tu poursuis en marchant ta sieste matinale. Tu ne m’as pas dis un aimable bonjour, et tu passes sans même me jeter un petit regard amical, comme si j’étais un être sans importance qui ne mérite pas d’être salué Tu vois que j’existe que je suis planté là pour l’éternité comme objet décoratif ! Tu constates, je l'espère que je suis plus que cela !

 

Ce n'est pas possible, encore cette voix qui m’interpelle ! Alors j’observe devant, derrière moi, et même à droite et à gauche , mais je dois me rends à l’évidence, il n’y a personne . Je suis seul ! Je tourne autour, scrute les plantes et les arbres pouvant dissimuler le petit plaisantin qui veut me jouer un vilain tour et me faire croire que les belles statues de pierre parlent et sont capables de m’adresser un tel discours !

 

Ce matin, moi qui croyait que comme d’habitude tout allait pour le mieux, tout semble bien étrange et me pose un vrai problème de compréhension. J’ai dû mal me réveiller et je suis incapable de résoudre ce problème qui se pose à moi en ce moment. J’allais repartir et poursuivre ma petite balade quand une voix plus dure plus persuasive raisonna à mes oreilles .

 

- Arrête de chercher, c’est moi Gertrude, la statue qui t’adresse la parole, et qui te salue, mais hélas je ne peux pas bouger car sans cela j’aurai heurté ton épaule de ma main qui est toujours bloqué contre mon corps qui reste devant toi inerte. Mais tu vois je peux te raconter ma vie. J’espère que tu as un petit moment à m’accorder. J’aimerais bien que tu deviennes mon ami. Mous avons tous besoin d’un compagnon dans la vie. Moi je suis toute seule, et ne dis pas que c'est pas vrai, certes des gens multiples et variés me trouvent belle à regarder, semblent m'admirer mais en réalité ne m'aiment pas !

 

Je me frotte les yeux et les oreilles et je m’assois sur le banc qui est disposé tout à coté, je respire calmement, je vais je pense sortir de ce cauchemar. Quelle matinée peu ordinaire, je suis bouleversé par cette situation inédite ! Je crois bien que je suis dragué par une statue de pierre qui parle, mais c'est impossible ! Et voila que le discours continue :

 

- Tu es un peu long à comprendre mon jeune ami, tu t’étonnes et je vois aussi que je te fatigue avec mon bavardage que tu juges futile. Sache que c’est un grand sculpteur qui m’a donné cette forme que je trouve un peu ridicule, car je crois ne pas être très jolie, car les gens qui passent ne disent pas « Ho la belle dame que voila ! » Il a négligé mon maquillage et il a oublié de me mettre de beaux habits. Enfin il faut s’accepter comme on est et ne pas vouloir être autrement et pleurer sur son état toute sa vie! J'ai accepté cet état et je ne vais pas me lamenter en vainc toute ma pauvre existence de Gertrude !

 

Je cesse de chercher, je fais face à cette forme de pierre qui semble me parler et qui ne bouge pas. Je ne peux pas y croire, car c’est un phénomène surnaturel cela dépasse mon imagination. Je ne veux pas y croire ! Que feriez vous placé dans cette situation que l'on peut qualifier : absurde ?

 

- Si tu es sage et si tu es un peu serviable tu vas peut être faire une démarche à la Mairie de cette ville à ma place, car c’est pour moi impossible, fixée là, je ne peux pas me rendre dans le bureau du Maire pour lui adresser une nécessaire protestation . Inutile je pense de te dire que cette action ne peut donc avoir lieu . Mais toi qui m'aimes je pense un peu, que tu pourras bien le faire à ma place, si tu n'as pas comme je le crois un cœur de pierre. Tu iras lui expliquer que cette place ne convient pas à la statue Gertrude. Je sais bien que mon nom n'est ni moderne ni agréable aux oreilles des gens. Je sais qu'il est ridicule et désuet dans la tête de la grande majorité des passants. Toi, tu ne t'es jamais moqué de mon nom ! Je pense aussi que tu as constaté que je suis mal placée ici. Je voudrais voir la mer, et pour cela il faudrait que mon piédestal soit plus haut et que je sois mieux orienté vers la grande bleue ce qui me permettrait enfin de voir les belles vagues qui viennent rouler les grains du sable fin de la plage . J’aurais ainsi le plaisir d’admirer les maillots de bain et surtout tous les adeptes qui passent leur temps allongé face au soleil ! Est-il possible de compter sur toi ?

 

- Je veux bien, mais quand je vais dire cela au Maire, il va me prendre pour un fou échappé de l’asile. Il va me faire enfermer, si je lui dis que c’est une statue ornementale installé sur la promenade de la plage qui m’envoie faire une telle requête ! Dans le meilleur des cas il va rire, dire que je suis un plaisantin, venu dans son bureau pour lui faire perdre un temps précieux qu’il consacre aux affaires urgentes et fort sérieuses de la ville.

 

Vous auriez fait quoi à ma place ? Enfin il faut bien une fin à ce délire ! Disons pour le moment « cric et crac le conte est fini ! »

 

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20 décembre 2024 5 20 /12 /décembre /2024 12:00

C'est aujourd'hui le moment de lire l'histoire du mois,

mon Minet en est la vedette !

Pour illustrer ce conte j'ai choisi des clichés de chats et de chattes de mes voisins. J'ai pris le temps d'aller puiser dans mes archives pour y sélectionner quelques photographies. Ce dernier jeudi 19 de décembre le soleil n'était pas à Toulouse beau, mais la pluie et le vent s'y étaient donnés rendez vous! C'était pas la tempête mais pas le calme propice à la promenade !

 

C'est l'histoire de mon chat qui s'appelle Minet, je sais vous riez déjà et vous pensez que j'ai très peu d'imagination pour nommer mon bel animal de compagnie. Mais pour être plus précis, je devrais dire ma chatte isabelle. Mais celui qui me l'a offerte l'appelait ainsi, je ne lui ai pas changé le nom, tout simplement.

Vous n'allez pas me croire, et dire, je pense, que comme toujours j'exagère ! C'est un peu vrai, car je vais vous raconter une petite tranche de sa vie. Dès que je rentre dans la maison, elle accourt vers moi elle ronronne câlinement et frotte sa belle toison tricolore en l'essuyant sur le bas de mes jambes. Je fais des pas lents, j'ai peur de lui marcher dessus ! Je redouble de prudence.

Je connais la raison de cet empressement, elle veut que je lui donne son repas. C'est donc elle qui sera servie la première ! Fatigué de ma journée de labeur, j'ai hâte de me détendre et de prendre un bon moment de repos bien installé dans mon fauteuil. Je n'allume pas mon poste de télévision, mais j'ouvre le journal pour y glaner les nouvelles des temps présents.

 

Mais dernièrement je fus frappé de stupeur, car une voix singulière perce mes oreilles. Je regarde étonné autour de moi. Ai je rêvé tout éveillé ? Je constate que la télévision est bien éteinte et qu'il n'y a personne dans ma maison : sauf moi et Minet ! Je dois me rendre à l'évidence, c'est pas moi, c'est donc ma petite chatte qui a l'audace de m'interpeller et de troubler ma quiétude et pour la seconde fois raisonne dans l'air de mon habitation cette question:

 

- Sais tu pourquoi, l'eau bue est dangereuse ?

J'avoue que je refuse de me prendre au jeu et je fais la sourde oreille !Vous auriez fait quoi vous ? Je connais, bien sûr, la réponse à cette devinette historique. Mais j'ai décidé de me taire, je n'admets pas de me faire interroger par mon animal de compagnie. C'est alors que j'entends doctement :

-Par ce que l'obus éclate ! Et crois moi cela fait de gros dégâts, il faut vite aller tous aux abris et attendre que l'orage cesse !

 

Je n'en reviens pas. Je reste sans voix ! Je reprends la lecture de mon quotidien, et j'essaye d'oublier ce chat qui commence à me fatiguer avec ces propos savants ! Mais Minet semble s'acharner sur moi ce jour là ! Et il remet encore le couvert ! Et m'interpelle encore :

- Pourquoi le Minet n'aime pas l'eau minérale ?

Mais je ne le sais pas, je suis dans ma lecture, et je n'ai pas envie de chercher la solution à ses devinettes !

- Bien sûr je pense que ta journée de travail a été rude, tes élèves ont dû te poser quelques problèmes de discipline et tu trouves que je t'ennuie. Alors je vais te donner la bonne solution : « Par ce que le chat avec : l'eau Minet râle ! » Alors je passe à autre chose, je regarde par la fenêtre en ce moment et je me demande « où va Lise ?

Je lève mon nez de mon journal, et je retiens un peu ma colère. « Tu veux une valise, tu veux partir en voyage ? Tu as sans doute pensé à faire tes réservations pour tes vacances ! Cela va me reposer ! »

- Décidément tu ne comprends rien du tout. Tu interprètes tous mes propos de travers ! Il va être obligatoire de consulter un spécialiste, ton cerveau marche mal !

 

Après cette réflexion, c'est le calme plus de bavardage. J'apprécie le silence qui règne en maître dans la pièce. Je reprends tranquillement la lecture de bonnes et mauvaises nouvelles colportées par le journal ! Mais cela sera de courte durée !

 

- Vite regarde bien, Charles sur le perron de la maison ! Notre voisin semble très impatient. Oui! Charles attend sur le pas de sa porte.

- Comment un charlatan est sur le perron de la demeure voisine?

- Là ! Tu exagères ! Tu te moques de moi ! Tu le fais exprès ! Je démissionne ! C'est aujourd'hui un très mauvais jour, on ne peut pas causer avec toi. Tu comprends tout de travers !

 

Plus rien. C'est enfin du bon et réel silence. Plus de voix ! Le calme intégral est enfin de retour dans ma maison. Ce n'était qu'un moment à oublier bien vite une farce sans doute de mon cerveau usé par la journée de classe avec des élèves excités par le vent d'autan.

Hélas ! Ce n'était pas fini car le bouquet final était en préparation dans la tête de Minet qui pour clôturer ose me dire :

( C'est ici au dessus et puis au dessous ma petite chatte! )

As-tu vu le beau chat noir et blanc de notre voisin ivoirien ?

Comment tu dis que notre voisin n'y voit rien, depuis quand ? Il a eu un problème avec ses yeux ?

 

C'est impossible de parler ce jour avec toi. Je constate que tu n'es pas content ! Il faut qu'on le dise bien fort !

Mais tu deviens vulgaire maintenant, tu veux que l'on dise que je suis con !Tant bien que mal je fais l'effort de t'écouter et comprendre l'article que j'ai sous les yeux . Je ne peux pas faire deux choses à la fois, surtout après mon travail . Tu parles, tu bavardes comme une pie. Tu me fatigues et tu me perturbes, je ne peux pas lire mon journal en paix !

Excuses moi, je dois admettre que je te dérange énormément et tu refuses d'interpréter correctement mes constatations . Je renonce et je pars faire un brin de sieste. Qu'on se le dise !

 

Vous aussi vous avez assez lu et je pense que vous désirez qu'enfin cette histoire trouve sa conclusion ! « cric et clac le conte est fini ! »

Une suite est toujours possible à cette simple histoire, car les jeux de mots sont nombreux. Il est nécessaire de réfléchir un peu comme « attirant et à tyran » Si cela vous intéresse un peu. Vous pouvez broder sur ces 2 mots et mieux encore en rechercher d'autres.

 

 

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29 novembre 2024 5 29 /11 /novembre /2024 12:00

Les rats auraient-ils envahi la ville rose ? Ce qui est sûr, c’est ce jour la fête de Saturnin. Un ami m’a lancé un petit défi photographier les rats de l’exposition sur l’art des rues ce fut facile, mais en plus écrire une petite histoire : ce fut plus compliqué ! J’ai fais de mon mieux.

 

Il était une fois le rat Saturnin !

 

Ce sont pourtant de charmants animaux qui se prennent pour des gens utiles et ces rats qui peuplent la ville rose se promènent en liberté mais ne font pas toujours la joie des petits et des grands qui vivent dans Toulouse ! Mais ils sont bien là, toujours présents de jour et de nuit et ils s’incrustent partout, car ils sont chez eux dans les caves comme dans les greniers des habitations qu’ils occupent illégalement !

 

Vous allez me dire que c’est faut, que je me plaints et que cela semble normal, que nous devons nous y habituer et même les tolérer car comme tous les animaux, ils ont le droit de vivre sur notre belle terre. Bien sûr que nous devons sauvegarder la bonne diversité et même ne pas les chasser, nous devons sans doute les tolérer et les protéger de leurs prédateurs. Les rats ont certes mauvaise réputation !

 

Mais tout ce discours n’est pas ce jour d’actualité, car il est question de vous conter l’histoire de rats exceptionnels qui travaillent et qui vivent gentiment parmi nous, ils se font discrets, et ne souhaitent pas nous importuner . Je les ai rencontrés, je leur ai parlé et chose intéressante j’ai pu dialoguer avec eux ! Voilà, je commence à penser que je vous mens que tout cela n’est qu’un horrible mensonge.

 

Vous allez dire sans aucun doute que j’exagère ! Non c’est bien vrai, mais là nous sommes peut-être dans une autre dimension, celle d’un rêve éveillé ! Non ce n’est pas une histoire à dormir debout ! Je dois vous avouer que dernièrement, je visitais tranquillement une belle exposition qui mettait en valeur les artistes des rues. Je fixais attentivement un groupe de rats qui pourtant semblait peint sur un mur et qui dialoguait sérieusement, je fus surpris par l’audace de l’un d’entre eux : le rat Saturnin s’imposait et était en grande colère :

 

- Que regardes-tu avec autant d’intérêt, tu veux mon portrait ? Celui qui m’a dessiné ne m’a même pas demandé si cela me faisait plaisir. Moi je ne me trouve pas beau ! Il ne m’a pas bien dessiné ! Il m’a montré ces 3 collègues qui passent leur temps en bavardage inutile et ne font pas le travail prévu . Il faut le faire à leur place et protestent toujours pour avoir une augmentation de salaire ils sont prompts et déclenchent une grève ! Je ne peux même pas les licencier. Les lois ne me le permettent pas. C’est pas juste !

 

Je dois me frotter les yeux, me déboucher les oreilles avec énergie, tout cela est certainement irréel, c’est un véritable cauchemar. Après cet instant de surprise, j’ose m’exprimer.

 

- Mais dis moi, que doivent faire tes employés ? Respectes-tu leur temps de repos ? Leur indiques-tu clairement leurs tâches à accomplir ?

 

- Je comprends que tu leur donnes raison ! C’est mes fils qui font le travail à leur place et tu vas me dire que j’oblige mes chers et adorables petits à transporter les saucisses pour le restaurant au lieu d’aller s’instruire à l’école comme tous ceux de son âge. Tu vas me traiter de bourreau d’enfants et me dire aussi que je suis un père indigne!

 

- Je suis entouré de rats feignants qui ne pensent qu’à jouer et refusent de travailler pour se nourrir ! Regarde ces deux là qui s’évadent de prison, ils vont continuer à me voler à emporter mes saucisses, pour les vendre à moitié pris au marché noir. Je vais être obligé de fermer mon restaurant si cela continue. Je deviendrais un Saturnin sur la paille. Je serais au chômage et ma petite famille aurait le ventre ceux et crierait famine . Ce ne sera pas toi qui m’accueillera et assurera mes repas quotidiens !

 

J’avoue qu’après un bref moment de totale surprise j’allais tourner les talons et voir la suite de l’exposition qui était très intéressante. Là encore une voix criarde et peu aimable me rappelle :

- Je vois que je te fatigue, tu te moques de moi et de mes problèmes . Quand je parle respectueusement on ne m’écoute pas, je dois crier et même casser et brûler des voitures dans les rues pour que l’on s’intéresse à mes problèmes. Tu es là devant moi et tu sembles bien m’ignorer comme si je n’existais pas ! Ce que je dis rentre par ton oreille droite et ressort aussitôt par la gauche sans que tu n’imprimes rien !

 

Je vois ce bon rat Saturnin se saisir d’une fronde : mais pourquoi faire ? On dirait bien qu’il part en guerre, mais contre qui ? C’est à ce moment là que j’aperçois que devant son restaurant un rat est dans un travail d’élagage de l’arbre qui procure de l’ombre à la terrasse.

 

- Que vas-tu faire ? Attention c’est un engin dangereux que tu as en main !

 

- Rien de méchant ! Je regarde si cette fronde fonctionne, il faut être prêt à se défendre et faire peur aux voleurs de saucisses . Tu vois comme moi ce simplet comment il travaille ? Cet élagueur d’opérette a perdu sa tête, il scie la branche sur laquelle il est assis . Je te l’ai déjà dit, je suis entouré de rats incapables je dirais même complètement inconscients qui ne savent pas faire leur travail ! Oui ! Je n’ai pas de chance je lui ai bien expliqué, mais il n’a rien compris ! C’est désespérant !

 

Je reste calme, je ne vais pas le mettre encore en colère, je fais comme si tout me paraissait normal . Je sais comme vous que ce vendredi de novembre le calendrier nous invite à célébrer Saint Saturnin. Alors avant de quitter et de poursuivre ma visite. Je lui dis :

 

- Je ne me trompe pas, cher ami d’un instant, c’est aujourd’hui la Saint Saturnin. Je serais peut être le premier à te souhaiter une bonne et joyeuse fête !

 

J’ajoute que je n’ai pas attendu la réplique de ce rat et je vous dis : cric et crac le conte est fini !

 

 

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18 octobre 2024 5 18 /10 /octobre /2024 19:00

C’est ce jour l’histoire du mois, Gaston le papillon devrait vous apporter un peu de rêve ! Je vais partir la semaine prochaine et mon blog sera au repos. Je vous invite à vous y abonner, à patienter un peu, je serai ici bientôt ! Si vous désirez découvrir, sur mon autre blog, des clichés de ma randonnée en toulousain, suivez ce lien : http://gabray31.eklablog.com/

 

Gaston le papillon !

Il fait beau, le soleil d’été est brûlant tout est calme c’est le moment de faire une petite sieste quand on n’est pas au travail, il faut en profiter. Non ! Ne dites surtout pas que je suis un grand paresseux, parce que j’aime profiter quand je suis en vacances d’un bon instant paisible de repos !

Dans mon jardinet, j’étais agréablement installé sur une confortable chaise longue que j’avais préalablement disposée à l’ombre bienfaisante de mon arbousier. Les yeux clos j’étais, je pense, dans les bras de Morphée depuis plusieurs minutes, quand un évènement improbable et inattendu se produisit.

Je ressentis comme un léger chatouillement sur mon front. Je me dis d’abord : « je rêve, c’est une petite caresse du vent qui vient troubler ma petite sieste vespérale ! »

Je suis si bien, ne laissons pas se souffle d’Éole interrompre un si bon repos ! Je pense que ma main s’est activée et a légèrement frotté ma joue. C’est à cet instant précis qu’une petite voix a raisonné comme une trompette comme si elle voulait percer mes tympans !

Voilà que je fais un très mauvais rêve, c’est pas un après midi paisible ! Je sors de ma torpeur et j’ouvre grand mes yeux. Je constate que le feuillage au dessus de moi ne bouge pas, que le vent continue sa grève, et que rien d’anormal se trouve près de moi. Ce rêve stupide est terminé, je vais poursuivre ma sieste.

Mais j’observe un beau papillon qui volette autour de ma personne et cherche à attirer mon attention. Que fait-il là à voler si près de moi. D’habitude j’ai beaucoup de mal à photographier les insectes qui semblent fuir l’objectif de mon appareil numérique. J’ai du mal à faire la mise au point. Vif comme l’éclair mon sujet est déjà parti, il a changé de place !

Ce beau papillon a même l’audace de se poser sur ma poitrine, me regarde et agite lentement ses antennes, sans doute en signe de bonjour, dans un langage des signes qu’hélas je ne connais pas ! Hardi papillon qui n’a pas peur de moi, un vrai intrépide, que vais-je faire ? Le repousser d’un petit revers de main ? Il ne bouge plus il me regarde et même me dévisage !

- Tu sembles étonné de me voir, moi qui souhaite porté réclamation auprès de toi, qui est le bon propriétaire de ce petit jardin, car cette année je ne trouve pas les belles roses de l’an passé ! Tu te prélasses trop sur cette chaise longue, tu oublies d’arroser régulièrement ton superbe rosier qui mécontent fait grève et ne fleurit pas.

Voilà un papillon qui parle, j’ai dû glisser dans une autre dimension, je rêve éveillé, tout cela est anormal ! Je me frotte les yeux secoue mes oreilles. Je sais que vous pensez en ce moment la même chose que moi, c’est une situation impossible, cela ne peut exister ! Mais j’entends encore :

- Je m’appelle Gaston, et j’aimerais être ton ami, mais pour cela, il faudrait que tu fasses un petit effort . Ce matin j’ai bien vu que tu voulais me photographier, mais je n’avais pas envie de te faire ce plaisir, car je te l’ai dit tu soignes mal ton rosier et je n’ai pas de belles roses pour m’y poser dessus. Je vais poser pour toi et en échange tu t’occuperas mieux de ton jardin pour que j’ai le plaisir de voir de belles roses !

C’est extraordinaire, je me sens agressé par cette petite chose qui vient doctement me donner des leçons ! Je sens que ma colère monte et m’envahit, je dois me calmer et me maîtriser, car je sens bien que ce petit Gaston à raison, au lieu de me prélasser, je devrais m’occuper d’avantage de mes plantes que j’aime bien.

Ce petit papillon volette d’une plante à l’autre et semble m’inviter à l’action et non au repos ! En me voyant prendre mon arrosoir il m’encourage:

- Bravo mon ami tu prends la bonne décision soigne bien ton rosier nous aurons bientôt des roses superbes !

Oui ! C’est lui qui a le dernier mot. Il a gagné son petit pari ! Quelle histoire ! Vous pouvez dire avec moi : cric et crac le conte est fini !

 

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20 septembre 2024 5 20 /09 /septembre /2024 19:00

C’est le jour de l’histoire du mois ! C’est aussi l’attente des futures vacances de Toussaint dans une poignée de semaines. Nos amis les lézards recherchent un bon coin pour hiverner. Déjà les cigognes partent vers les pays plus chauds et autrefois quand on n’avait pas le poste de télévision on se réunissait autour du feu de cheminée pour écouter quelques contes.

Aujourd’hui, je vous propose de lire l’histoire du petit Balthazar le lézard ! Les photographies qui illustrent ce conte ne sont pas celles du héros, mais celles sans doute d’un lointain cousin !

 

Balthazar le petit lézard

C’est déjà le milieu du mois de septembre . Je constate que mon néflier du Japon perd quelques feuilles qui au sol semblent attirer les rayons du soleil. Je dois vous dire que j’aime bien ma petite maison posée sur le haut d’une colline de mon cher Lauragais. Mais parfois il est bon de rêver un peu, quand on pense aux futures vacances. Je souhaite quitter pour un temps mon quotidien pour aller découvrir ce qui existe ailleurs.

Voilà enfin les vacances que j’attendais patiemment depuis plusieurs semaines. J’avais déjà prévu tous mes bagages pour être prêt pour le départ vers ma résidence secondaire qui est située en bord de mer. Les prévisions de la météo nationale étaient optimistes et m’indiquaient que le temps serait au beau fixe. Le bon soleil sera sans problème présent dans un splendide ciel bleu.

Dès la fin de ma dernière journée de travail, enfin libéré pour 2 bonnes semaines de mes tâches habituelles, je dispose mes valises et mes paquets dans le coffre de ma voiture. J’avais prévu avec méthode tout ce qui était utile pour me permettre d’aller rejoindre dans les meilleurs délais ma petite maison de villégiature afin d’y passer tranquille ma prochaine nuit.

 

Enfin le jour arrive, je suis prêt, je suis de bonne humeur, je suis très joyeux,. Je procède à quelques rangements de dernière minute qui sont nécessaires dans l’appartement quand on le quitte durant plusieurs jours. Puis je vais fermer les volets de la fenêtre de mon petit cellier exposée au sud.

Je décroche les volets fixés au mur pour éviter que le vent s’il se met à souffler joue à les rabattre car il pourrait me les endommager. Le bruit produit dérangerait tous les gens du quartier ! Il faudrait ensuite que j’assure les réparations et cela ne m’amuserai pas. En prime je serai dans l’obligation d’aller m’excuser au près de mes voisins pour toute cette perturbation .

Je m’active hardiment à ma tâche, mais tout à coup je suis surpris par une petite voie qui me semble for en colère.

- Que fais-tu là, tu ne vois pas que tu me réveilles et que tu troubles ma grande quiétude !

 

Oui ! Je dois avouer que je suis extrêmement étonné, et je me demande qui ose m’adresser si abruptement la parole. Quel manque d’éducation. Il ne me connaît pas et il oublie la politesse la plus élémentaire, car on doit commencer par saluer. Et se locataire importun de poursuive :

- Je ne suis pas sourd et je n’ai pas entendu un aimable bonjour.

- Salut mon bel inconnu, je n‘ai pas le plaisir de te voir, tu es caché et très impoli, et je n’ai pas l’honneur de t’avoir un jour rencontré ni invité à loger ici. Qui es-tu, et où te dissimules-tu petit bavard qui m’a surtout surpris !

 

- Excuses moi, mais tu m’as troublé et rompu brutalement mon bon repos . Je me suis caché ici car je n’aime pas le froid, je te dis qu’en même merci car tous ces bons rayons chauds du soleil me redonnent de la force. Regarde je suis là, certes petit mais un bon lézard sortant de l’ordinaire car je parle !

Je suis abasourdi, je frotte mes yeux et gratte mes oreilles. Le phénomène est devant moi. C’est pas possible, je dois encore dormir et rêver à une histoire de fée et d’animaux doués de la parole ! Mais non tout cela semble bien réel. Car j’aperçois sur le rebord de cette fenêtre un minuscule lézard des murailles.

 

J’ai décidé que je serai très bien ici, pour passer mon premier hiver, je suis encore très jeune mais je vais grandir un peu encore. Je ne te dérangerai pas, je ne ferai pas de bruit, je ne viendrai pas te réveiller avec mes bavardages. Je suis dans ce creux du mur en sécurité et le gel ne me paralysera pas définitivement !

Vous pensez que je suis un vrai menteur et que je ne fais que raconter de petites histoires à dormir debout, pour captiver l’attention des enfants qui souhaitent découvrir le merveilleux. Vous pensez à juste titre qu’un lézard ne parle pas, vous avez raison, mais dans cette histoire extraordinaire oui !

Le lézard des murs fréquente les hommes, il doit apprécier notre compagnie C’est une espèce très répandu dans notre beau Lauragais. Vous avez raison il ne parle pas !

Cric et crac le conte est fini ! 

 

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30 août 2024 5 30 /08 /août /2024 19:00

          Enfin, l’histoire du mois d’août arrive ce jour, j’espère qu’elle vous distraira et que vous aurez du plaisir à la découvrir.

       Hélas, je n’ai pas des photographies de ce surprenant chat laid, aussi pour illustrer ce petit récit, je vais vous mettre les portraits de la chatte de ma fille qui passe en ce moment les vacances chez nous !

Un chalet pour un chat laid !

Dans un beau petit chalet de nos montagnes des Pyrénées, résidait Pierre. Il l’avait patiemment construit en utilisant les pierres arrachées au sol. Il était fier du résultat obtenu car son petit refuge était agréable . Il vivait là, avec un chat laid qu’il appelait Charles qui attendait son maître une grande partie de la journée. Non Pierre n’était pas charlatan mais bûcheron de son état. Son compagnon passait tout son temps à dormir et ronronnait devant un bon feu de cheminée.

Il ne faisait rien de toute la journée. Il espérait tranquillement le retour de son patron adoré pour avoir enfin son petit repas qu’il savourait lentement en jetant de temps en temps un regard satisfait à son maître bûcheron assis sur un grand tabouret, il semblait se reposer de sa rude journée de travail. Il était heureux du calme tout relatif de ce chalet qui l’abritait et de l’amour qu’on lui portait car un chat laid est souvent méprisé.

Puis repu il s’amusait à répéter inlassablement les mêmes devinettes colportées par les visiteurs. Ces gens de passage étaient tous très surpris d’entendre raisonner à leurs oreilles une voix superbe et fort inattendue venant de son auguste personne. C’est pas parce que l’on est soit disant laid qu’on ne peut pas s’exprimer correctement comme tout le monde.

 

Un jour une brave personne irrévérencieuse, en visite, avait osé lui dire, qu’il était un petit prétentieux et qu’il donnait l’impression que sa tête était gonflée d’orgueil. Il avait accusé le coup, car Charles pensait être un chat très ordinaire, certes doué de bonnes paroles, mais pas un chat exceptionnel sachant causer comme tous les hommes qui vivaient dans les environs de son petit logis de pierre, édifié avec les bonnes roches tirées du sol par son aimable maître.

Pour tout vous dire sur ce chat laid, il me faut ajouter qu’il se donnait en grand spectacle à tous ces charmants visiteurs. Il aimait tout particulièrement leur poser quelques devinettes, mine de rien pour les étonner et leur monter que parler ne suffit pas. Il faut aussi surprendre par son imagination et son savoir.

Il osait effrontément apostropher les gens en leur disant qu’il était sûr qu’ils ne sauraient lui dire pourquoi « l’eau bue est dangereuse » . Et très surpris de constater que ce chat parlait, ils devenaient muets et restaient coïts ! Alors dressé sur ses pattes de derrière tel un professeur fier de sa culture il disait «  parce que l’obus éclate ! »

Puis il poursuivait sa leçon en demandant avec sérieux tout en insistant un peu de bien vouloir répondre à cette autre question « pourquoi un chat ne peut pas aimer l’eau minérale ». Et devant des visages toujours ahuris par ce brûlant phénomène, il se faisait une vaillante joie de donner la réponse : « parce que avec l’eau minet râle ! »

Après cette petite leçon gratuite, notre chat laid mais intelligent qui parlait comme vous et moi se mettait à rire bruyamment et se roulait par terre visiblement heureux de voir les têtes stupéfaites de tous ces visiteurs qui semblaient découvrir un as du spectacle de foire ! C’était pour lui un vrai bonheur, et il quittait la scène pour aller reprendre sa petite sieste qu’il avait interrompue un temps pour amuser la galerie.

 

Depuis toujours notre bon bûcheron assistait sans rien dire à ces intermèdes identiques de son chat laid, il ne disait mot et se gardait bien de faire quelques remarques car il ne voulait pas froisser son chat devant une personne étrangère.

Pour tout vous dire, malgré cet humour éculé qui n’était hélas pas nouveau sous ce beau ciel bleu de sa montagne, il adorait son Charles qui n’était pas un charlatan, mais qui l’attendait patiemment toute la journée.

Cric et crac le conte est fini !

 

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18 juillet 2024 4 18 /07 /juillet /2024 18:00

Oui ! Tous les mois je vous propose

une petite histoire à lire et à découvrir,

j’espère qu’elle va, peut être,

vous faire passer un bon moment  !

Si vous désirez découvrir

la récente passerelle toulousaine,

suivez ce lien :

http://gabray31.eklablog.com/

La statue aux lunettes

Il était une fois ! Toutes les belles histoires commencent comme cela ! Je pense que ma mémoire reste encore intacte. Je me souviens d’une belle statue toute blanche qui semblait garder l’entrée d’une belle demeure qui paraissait appartenir à une personne très riche d’une petite ville touristique, mais je crois bien que j’ai oublié le nom de ce lieu du Sud de la France.

Cette statue était immobile, comme le sont ces personnages de pierre qui ne peuvent pas bouger, mais parfois, un jour la surprise peut arriver. Vous passez devant pour la première fois et vous l’observez. Vous faites quelques remarques, puis vous poursuivez votre petite promenade tout semble normal, rien ne se passe, plus rien ne retient votre attention !

Lors de votre second passage, quelque chose s’est modifié. Vous réfléchissez, vous vous demandez quoi ? Vous creusez votre mémoire, puis c’est l’éclair de lucidité qui surgit spontanément et illumine votre esprit. La statue porte un belle paire de lunettes de soleil ! Vous n’y croyez pas comment cela a-t-il pu changer ? Qui a procédé à cette transformation et surtout pourquoi ?

Puis tout à coup, c’est le vrai déclic, tout devient limpide dans votre mémoire en ébullition, car la fiction se confond en quelques fractions de seconde avec la réalité. Cette histoire imaginaire se transforme et vous interpelle ! Cela arrive spontanément au moment où on ne si attend pas.

De l’enfance à l’âge mûr, nous passons du conte à l’histoire du fait divers mais bien réel qui imprime vos yeux incrédules. Mais la réalité est là, car ce n’est pas un songe ni une vision virtuelle, mais un fait réel que l’on peut photographier pour archiver et dire ensuite que l’on n’a pas ni rêvé ni inventé !

 

Pour tout vous dire, un beau matin de juin, j’allais tranquillement de ma maison au port du Barcarès, en empruntant la promenade qui longe la mer. Je marchais d’un bon pas. J’avais pris mon appareil photographique, car j’avais le vague projet de réaliser quelques clichés des bateaux amarrés aux quais. Je pensais que les belles barques catalanes donneraient de beaux reflets sur l’eau, car le vent était en grève ! Je supputais, je désirais réussir de beaux clichés.

Lors de mes passages précédents, j’avais vu, sans que cela frappe mon curieux intérêt une statue blanche : mais avait-elle des lunettes de soleil ? Je fus intrigué. J’ai pris le temps de faire sa photographie. C’est étrange, cela sort de l’ordinaire, cela m’interroge, et mon esprit vagabond me rappelle l’histoire de la statue qui parle, celle qui a eu l’audace de me héler à mon passage. Mais cette fois, rien de tout cela !

C’est mon imagination qui m’inspire des solutions pour cette situation bien réelle : un amateur d’art contemporain a évidemment réalisé une œuvre nouvelle. Il a tout simplement ajouté à cette statue une paire de lunettes de soleil : il l’a rendu subitement unique, lui donnant ainsi une plus value ! Mais je pense qu’elle n’est pas à vendre, elle reste là exposée à la vue des passants.

Quelques jours plus tard, je renouvelle ma promenade matinale en direction du port. Inévitablement, je repasse devant cette fameuse statue, et là, je constate que les lunettes ont disparu ! Que s’est-il passé ? Je crois que le propriétaire s’est aperçu de ce subtil changement et insatisfait et sans doute mécontent de cette curieuse plaisanterie les lui a enlevé !

J’oublie, cet instant, mais j’ai dans mes archives les clichés en souvenir de cette rencontre. Ils vont illustrer ce petit bavardage, et vous prouver que nous sommes bien dans la réalité. Pour le conte de la statue qui m’a adressé la parole, il vous faudra attendre encore un peu de temps. Mais c’est promis elle sera prochainement proposée à votre lecture.

 

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22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 18:00

 

(Où l’histoire de l’écureuil Justin)

 

 

Il était une fois un petit écureuil qui vivait très heureux dans une belle pinède située au bord de la mer. Il n’aimait pas le vent mais adorait écouter les bruits des vagues qui se brisaient sur la grève . Il n’allait pas galoper sur la plage de sable fin, car il préférait grimper aux arbres. Il passait d’une branche à l’autre avec une surprenante rapidité. Il était très agile et un peu espiègle. Il vivait tranquillement, sans souci dans une agréable pinède.

 

 

Il recevait tous les jours de la semaine et même le samedi et le dimanche tous ses nombreux admirateurs qui ne venaient pas lui rendre visite les mains vides. Ils lui offraient de nombreux cadeaux de la bonne et intéressante nourriture qui le rendait gourmand. Pour les remercier il venait chercher tous ces présents et les accumulait dans sa petite maison.

 

Il avait le choix, pour varier son menu chaque jour, car son grenier était rempli de bonnes provisions. Il n’avait pas de problème ! Il répétait souvent ces quelques mots : Tout va bien ! Tout va bien ! » C’était le vrai bonheur ! Nous pouvons dire que c’était un heureux petit écureuil ! Il aurait pu crier à la cantonade : « Avec toutes ces bonnes provisions, je ne mourrai pas de faim ! »

 

 

Le garde forestier chargé de la surveillance et de l’entretien de cette forêt domaniale, avait constaté que quelques pins en fin de vie devaient être coupés. Il était responsable de la sécurité de ces espaces publics. Il ordonna donc l’abattage des pins qu’il jugeait dangereux. Il avait préalablement pris la précaution de les marquer pour que les bûcherons chargés de cette besogne ne se trompent pas d’arbre.

 

Mais un problème était à résoudre, car l’hôte de cette pinède devait être également mis en sécurité. Notre petit et intrépide écureuil Justin n’avait pas conscience du danger auquel il était exposé, certes il était prudent et ne faisait pas confiance à tous les visiteurs qui venaient le voir. Mais il pensait que tous les pins qui l’entouraient, résisteraient au vent violent qui pouvait survenir un jour de vrai tempête.

 

 

Il connaissait Monsieur Gaston, garde forestier de son état, qui souvent lui apportait de l’eau pour boire et quelques friandises à croquer. Il appréciait tout particulièrement les noisettes, qu’il savourait avec délectation. Monsieur Gaston ne voulait pas que Justin soit blessé lors d’une opération d’abatage d’un pin. Aussi décida-t-il de déplacer son petit protégé. Il avait recherché une méthode simple et efficace pour arriver à mettre hors de danger son petit ami.

 

Il attira Justin avec quelques friandises, l’attrapa et rapidement le mis dans la cage qu’il referma aussitôt ! Quand il fut enfermé pour la première fois, dans cette petite prison provisoire, le pauvre écureuil pensait qu’il allait y mourir oublié par tous ses admirateurs. Il était devenu captif, il avait perdu sa belle liberté ! C’était si exigu, qu’il avait si peu d’espace pour ce mouvoir qu’il allait lui être impossible de respirer normalement. S’il ne pouvait pas sortir de ce lieu, sa vie de prisonnier le démoralisait et l’anéantissait !

 

 

Cet homme redoutable l’avait attrapé et placé là sans lui demander son humble avis. Après quelques heures interminables qui ressemblaient à des jours et même à des mois, enfermé dans cette cage, le pauvre petit animal désespéré pensait qu’il allait rejoindre ces ancêtres, au paradis des écureuil.

 

Il n’est pas venu, il n’est pas né dans cette pinède pour finir sa vie dans cet endroit. Il rêve à sa vie antérieure à croquer des noix, des noisettes et à décortiquer les pommes de pin !

Que se passe-t-il ? On le transporte tout bouge autour de lui. Il a déjà le mal de mer. On le change de lieu, on le déménage. Mais hélas il ne le sait pas ! Il a peur et il est désespéré car cette situation qu’on lui impose le perturbe grandement. Des bruits inquiétants retentissent dans la pinède et achèvent de l’affoler. Ce sont de joyeux bûcherons qui s’activent à tronçonner les pins malades qui doivent impérativement être abattus. Il sont si fragiles que le souffle du vent risque de les faire chuter sur les visiteurs de la forêt lors de leur promenade. Mais notre pauvre petit animal ne le sait pas.

 

 

La cage est enfin déposée au sol. Il constate qu’autour de lui d’autres pins hauts et beaux l’entourent. Il respire une odeur familière. « Que va-t-il se passer ? » se demande-t-il. Que va donc faire cet homme qui l’a enfermé entre des barreaux et qui l’a transporté sans lui demander son avis dans ce lieu, certes accueillant mais inconnu.

Monsieur Gaston pose délicatement la cage sur le sol avec délicatesse. Il lui dit :  ici tu seras en sécurité mon petit Justin et dès que l’abatage des pins dangereux sera terminé tu pourras revenir dans ton endroit préféré ! Il ouvre enfin la porte de la cage pour que notre petit écureuil retrouve sa bonne liberté !

 

 

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21 juin 2024 5 21 /06 /juin /2024 15:16

Enfin avec un peu de retard c’est la fin du conte : voir ce précédent article :

http://gabray31.over-blog.com/2024/05/l-histoire-la-mouche-la-guepe.html

Je remercie un de mes amis qui m’a envoyé un texte au sujet de la dernière histoire mise sur ce blog. Elle ressemble un peu à celle que j’avais initialement prévue ; je vous la livre ce jour !

« Je dois te dire que j’aime aller me promener dans les bois où dans les beaux parcs. J’apprécie aussi me reposer parfois sur un bon banc public.

Dernièrement je me suis assoupi sur un siège d’un jardin public de ma commune, que j’ai trouvé confortable. J’étais revenu dans mon enfance, j’étais encore ton élève et tu m’avais raconté cette belle histoire. Je devais en écrire la fin ! »

Je me souvenais que je n’avais pas une grande imagination pour un enfant de mon âge . J’aimais et même je demandais comme beaucoup de mes camarades que tu nous contes une histoire quand nous étions avec toi en classe de découverte.

Des promeneurs passaient devant moi, et dans ma tête se développait ton agréable récit, je réfléchissais, je recherchais ce que je devais écrire. Je ne trouvais rien, puis une simple idée a traversé mon esprit et surgit spontanément. En brodant un peu en noircissant avec des mots ma page, j’avais je pense trouvé la solution pour t’écrire.

Les mouches, les guêpes et les arbres ne parlent pas ! C’était tout simplement un beau rêve que tu avais fait et qui t’avait inspiré ce beau conte. Il faut encore dire ce qui se dit dans notre belle Occitanie : « cric et crac le conte est fini » je le mets en Français et non dans notre belle langue d’Oc !

Je vous donne rendez vous demain

pour une autre histoire :

« la cage cruelle »

 

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