Je mets ce mardi le 5° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!
Je pense que ce nouveau billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire, mais je suis sûr que vous allez dire que cela à peut-être pris quelques rides et que l’actualité est déjà inscrite au passé !
Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me pose chaque fois cette question : comment illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos de hauts de palmier qui semblent nous inviter à lever la tête vers le ciel et à mieux aiguiser notre réfection !
Que vous dire encore, que j’ai cassé mon appareil photographique, que je dois utiliser mon téléphone et que la qualité laisse à désirer ! En ce moment impossible d’obtenir un A P N : rupture de stock, on attend la livraison ! Encore la faute à la guerre en Ukraine : m’a-t-on dit ! Alors je vais prendre quelques jours de vacances durant ce début août !
Allons-y sans détour ! Quand y a des tours, y a des tours... Dimanche 21 juin, c'était le premier tour des élections départementales et régionales. Hier c'était le second tour de ces mêmes élections. Très bientôt, ce sera le troisième tour avec les élections des Présidents de Région et de Conseils Départementaux qui seront installés en un tournemain pour six ans.
Enfin jusqu'au 18 juillet, c'est le 4eme Tour. Le grand tour, le Tour mythique, le Tour éternel, le Tour de France... cyclique, qui lui, déroule sa boucle tous les ans au cœur de l'été.
Quels points communs entre tous ces tours ? Les tours d'élections mettent en selle de nouveaux élus ou donnent la prime aux sortants, tandis que les Tours de France mettent en selle de nouveaux champions ou confirment la suprématie des sortants. C'est selon .
Pour les élections, le maillot jaune est souvent resté sur les épaules des sortants. Pour les géants de la route, ça semble aller dans la même direction avec un champion du monde Alaphilippe impressionnant dès les premiers tours de roue...
Par contre, côté participation, le compte tours n'affiche pas les mêmes performances. En politique, l'abstention a mis plusieurs tours dans la vue à la participation. Un mauvais tour qui fait monter dans les tours les défenseurs de la démocratie et les porteurs d'eau de la citoyenneté. Devant tant d'indifférence, de renoncement, d'irresponsabilité civique, faut-il craindre un jour, des élections bidon ? Il serait bon de sortir la tête du guidon pour ne pas aller dans le mur.
Pour le Tour de France, pas d'abstention ! Le succès populaire est toujours au rendez-vous sur les routes de l'Hexagone. Le public unanime et mobilisé, accompagne les coureurs dans leur chevauchée fantastique, qu'ils soient premiers de cordée ou relégués dans le gruppetto.
Partout les mêmes foules, les mêmes vivats, les mêmes passions, et parfois -hélas- les mêmes imprudences, sur les routes d'une France réconciliée, vivante, prête à rêver.
Chacun, plus qu'à son tour, ne doit pas laisser passer son tour pour donner un tour nouveau à nos existences. La pandémie du Covid, le risque climatique, la dérive des réseaux sociaux, les fractures de notre société nous montrent que nous ne sommes pas à l'abri d'un tour de cochon.
Alors il faut se dire que rien n'est perdu. Si on peut s'amuser à « Joué les Tours », quelque part dans les vignes de Touraine, on peut tout autant déjouer les mauvais tours en faisant travailler quelque peu nos neurones, fût-ce au prix d'un tour de reins intellectuel.
Et comme chacun a plus d'un tour dans son sac, il faudra mettre tous ces tours à profit pour dénouer les crises et, à l'instar des coureurs du Tour, grimper vers d'inaccessibles sommets.
Se colleter au défi d'une ascension vers le bonheur, c'est quand même mieux que de déserter les bureaux de vote et de s'isoler, loin des isoloirs. L'avenir se conquiert à chaque tour de roue.
Et puis, n'est-ce pas Francis Dupouey, comme le claironnent tous les speakers du monde au terme de toutes les courses cyclistes, il ne faut pas désespérer :
« Au prochain tour, l'arrivée ! »