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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 12:00

Je mets ce mardi le 23° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos qui semble avoir vieilli reste encore dans nos mémoires : reviendra-t-il d’actualité ?

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Je n’ai pas d’image, alors je vais vous mettre des orchis !

Allez, jauge ! La jauge, c'est devenu le leitmotiv, le mot-clé du déconfinement. Désormais, le retour à la normale passe par ce sésame incontournable : la jauge. La jauge, c'est le passage obligé de tous les organisateurs de spectacles. Pas un théâtre, pas une salle de cinéma, pas un concert, pas un festival n'échappe aux contraintes de la jauge. Qu'elle soit de 30%, de 60% ou autre, elle s'impose comme un impératif indiscutable à toute autorisation, à toute ouverture ou réouverture.

La jauge c'est le casse-tête qui oblige à redessiner la géographie des salles, à occuper l'espace autrement, à répartir les sièges dans un savant dosage. Tant de m2 par spectateur, telle distance entre eux. La jauge c'est le mètre-étalon de la sortie de crise. C'est la référence inconditionnelle, le cadastre imposé d'une nouvelle scénographie.

« La jauge, ah, la jauge ! » S'exclamerait, l'air entendu et dans un profond soupir, l'inimitable Michel Galabru...

Que penser de tout cela ? Et bien tout simplement qu'il en va du sort des mots comme du sort des hommes.

Il est des circonstances, des événements exceptionnels qui, soudain, peuvent changer un destin, changer le cours d'une vie, mettre en lumière ce qui jusque là était resté dans l'ombre. Rendre visible ce qui était relégué dans le plus strict anonymat. Voici donc la jauge médiatisée !

On peut dire qu'elle revient de loin... A mes yeux, la jauge, jusqu'ici c'était quoi ? Une minable tige en fer que l'on extrayait du moteur une fois par an pour contrôler le niveau d'huile de notre voiture. Et que l'on replongeait dans les entrailles du véhicule, une fois la vidange effectuée. La jauge, c'était tout au plus une estimation pour de la psychologie à deux balles. Une façon bien aléatoire de jauger, de mesurer au pif les capacités d'un tel ou d'un tel. Ou d'évaluer les chances de quelqu'un face à un défi, un challenge, une épreuve sportive. La jauge, c'est aussi un instrument de calcul manié par les instituts de sondage pour tester l'état de l'opinion. Bref, la jauge n'est guère considérée comme un de ces objets essentiels qui conditionnent notre vie, mais plutôt comme un accessoire sans grand intérêt.

Et voici donc que tout a changé sous l'effet Covid. Voici donc la jauge propulsée, contre toute attente, au cœur de notre vie quotidienne. Même s'il y a peu de chances que la jauge laisse une trace dans l'Histoire, même s'il y a peu de chances qu'elle passe à la postérité, qui aurait pu imaginer un seul instant que ce banal objet connaîtrait un jour la célébrité promise par Andy Wharol à tout homme sur Terre ? Pour quelques jours encore, au moins jusqu'au 30 juin, la jauge restera la règle d'or qui vous octroie le billet d'entrée dans les salles de spectacle. Elle sera le dernier verrou avant la liberté de retrouver la scène, le chapiteau ou le grand écran.

Après, une fois que nous serons enfin débarrassés de ce maudit virus qui nous a pourri la vie depuis plus d'un an, une fois que nous ne serons plus confinés dans la seringue, une fois que notre place ne sera plus imposée mais réservée, une fois que la jauge ne sera plus le juge de paix de nos loisirs, nous nous exclamerons avec soulagement : « Rideau, la jauge, retourne dans l'oubli ! »

En attendant l'arrivée du « pass », de l'appli dédiée et du QR code : ça y est, j'en ai fini ; c'est un peu long, j'en conviens.

Pardonnez-moi d'avoir pris quelques libertés avec la jauge radiophonique...

 

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23 mai 2023 2 23 /05 /mai /2023 12:00

Je mets ce mardi le 22° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos qui semble avoir vieilli reste encore et toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Je n’ai pas d’image, alors je vais prendre des clichés de roses en espérant combattre ainsi l’obscurantisme !

Les loups sont entrés dans Kaboul ! Les talibans déferlent vers la capitale afghane avec leur cortège de crimes, d'exactions, de terreur et d'horreur. Les talibans, ces féroces ennemis de toute civilisation, ces adeptes et pratiquants inconditionnels de la charia, sont désormais à portée de pouvoir en Afghanistan. La barbarie est de retour. L'obscurantisme s'abat sur un peuple sans espoir.

Car les talibans ne supportent pas l'idée de liberté, de culture, d'émancipation.

Les femmes sont leurs bêtes noires, surtout celles qui ont réussi à trouver leur juste place dans la société : celles qui se sont instruites, formées, éduquées, celles qui exercent des responsabilités. Celles qui enseignent, soignent, celles qui pensent, celles qui écrivent, celles qui éclairent.

Elles seront leurs premières cibles expiatoires.

La reprise en mains par le nouveau régime islamiste est aussi un très mauvais signe pour le monde et en particulier pour la civilisation occidentale.

En se retirant d'Afghanistan, les Américains ont ouvert la voie à un rouleau compresseur d'une force inouïe. Les talibans étaient prêts. Dans le secret de leurs montagnes. La rapidité avec laquelle ils se sont rués sur le pays témoigne de leur organisation de masse, de leur implantation territoriale et de leur facilité d'intervention. Ce n'est pas du bricolage de commando.

Alors, que faire ? Le monde est sous le choc, mais les réactions à ce coup de force semblent hélas bien tièdes par rapport aux enjeux que ce basculement soulève. Tout ça pour ça ? On s'est battus là bas, au prix du sang, pour donner à l'Afghanistan une chance de recouvrer sa souveraineté, de vivre normalement, de reconstruire un état de droit. D'aller vers la démocratie. Mais le défi était manifestement trop grand dans un pays rongé par la corruption, plongé depuis longtemps dans le désordre et la délinquance. L'échec des Etats-Unis et des pays démocratiques dans cette entreprise doit désormais inciter les puissances internationales à une réflexion stratégique sur le maintien de la paix.

Il y a donc des questions à se poser. Beaucoup de questions en urgence. Peut-on se résigner à l'abandon ? Peut-on rester insensibles aux regards de ces femmes, de ces enfants promis à on ne sait quel funeste destin dans un pays plongé dans le malheur ? Le monde peut-il fermer les yeux, comme si rien ne s'était passé ? Comment abandonner l'Afghanistan à son triste sort sans sourciller ?

La priorité du moment est d'accueillir, de secourir, les réfugiés qui fuient l'enfer. Mais demain, il faudra pouvoit mettre le nez dans cet Afghanistan muselé, verrouillé, recouvert du voile noir du repli. Il faudra pouvoir y mettre le nez pour tenter d'apercevoir ce qui s'y passe, éviter les purges sanglantes, prévenir les règlements de comptes, protéger la population contre les pires tragédies.

Car, malgré leurs attitudes de façade, les fanatiques seront sans pitié.

L'ONU, si elle en a le courage, les moyens et la volonté, aura son rôle à jouer dans le concert des nations.

Face à la montée des périls, peut-on rester indifférents ? On aurait tort de penser que nous ne sommes pas concernés . Et que le problème se limite à ce pays, l'Afghanistan, qui paraît si lointain et qui est pourtant riverain de l'Europe ? Malgré tous les problèmes que nous vivons actuellement dans un monde secoué par le covid, perturbé par la crise sanitaire, traversé par des fièvres, des mouvements et des courants de toutes sortes, n'oublions pas l'essentiel.

Protéger la paix et offrir au monde un message d'espoir et de fraternité.

Je pense que vous êtes comme moi, vous pensez à l’Ukraine ! Il serait donc possible de faire à ce sujet une analyse profitable : quelle bonne solution proposer ? Mais y a-t-il une solution équitable ?

 

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28 mars 2023 2 28 /03 /mars /2023 12:00

Je mets ce mardi le 21° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos?

Après réflexion, j’ai dû admettre que je n’ai pas de photographie bien adaptée pour assurer l’illustration de ce bulletin, j’aurais sans doute pu vous mettre quelques clichés de copains de classe.

Je pense avoir trouvé une solution acceptable ! Sous le clocher du village les bons copains ont mis en place une exposition de les plus beaux dessins . Ils offrent des belles fleurs le jour de l’anniversaire de leur petite amie. Et vous peut être allez vous mettre ici un commentaire . Merci pour votre fidélité à ce blog.

Ce billet était dédié à invité d'honneur Paul Trenque, de la radio.

L'enfance, c'est le berceau de nos émotions. C'est là que tout commence. C'est là que tout se forge. C'est de là que nous tenons nos premières perceptions, nos premières impressions, nos premières sensations. Les couleurs, les odeurs, la douceur. C'est là que nous faisons connaissance avec le monde qui nous entoure. Le cercle familial, les parents, les amis, les voisins, les copains. Les paysages aussi. Notre cadre de vie. Et notre horizon porteur de toutes les promesses, de tous les défis, de toutes les envies. Plus tard, ce sera le premier vélo, les premiers crampons. La musique, les groupes mythiques, les loisirs. La voix qui mue, la barbe qui pousse. Premiers émois, premiers bonheurs, premières blessures...

La vie, c'est le reflet de notre enfance. C'est le miroir de nos espérances. La vie est marquée de l'empreinte de nos jeunes années. Des hauts et des bas de notre jeune existence. Nous portons en nous les bagages de nos voyages initiatiques. Et, dans ce parcours inaugural, nos copains d'enfance occupent une place de premier plan. Ils sont indissociables de nos premiers pas. Les amis d'enfance ne sont pas des amis comme les autres. Ce ne sont pas des amis de rencontre de hasard ou de circonstance. Ce sont des frères. Et pour toujours...Des frères qui nous accompagnent au plus profond de nos pensées et de nos souvenirs.

Qui ne revoit pas de temps en temps dans sa tête et dans son cœur des moments, des images, des jeux, des scènes de récréation dans les cours d'école. Qui ne se revoit pas, petit, fragile et ingénu ? Qui ne se revoit pas dans des moments de blues rassuré par les copains de classe ?

Qui ne revoit pas à travers la couleur sépia des photos de classe, les visages amis, en version originale, de ceux et celles qui ont tellement grandi ?

Si nos parents ont guidé nos premiers pas, à l'école nos maîtres nous ont appris à marcher dans notre tête. A Lalanne, « Madame », notre chère institutrice nous a ouvert le chemin. Elle a accompagné nos débuts hésitants. Elle nous a donné confiance. Elle a partagé son savoir avec ses élèves. A l'école, nous étions tous les enfants de « Madame ». A cela près que pour toi mon cher Paul et pour Pierre, ton frère, « Madame » se confondait avec Maman. Et ceci, sans que la moindre différence apparaisse en classe.

L'âge venant, on mesure à quel point notre enfance a compté pour nous. Paul tu t'en souviens. Comment oublier les fêtes de villages endimanchées, l'ouverture du bal à la fois si désirée et tant redoutée devant le risque d'un râteau, les sorties improvisées, les dépiquages bien arrosés, les vendanges endiablées, les « tue-cochon » empourprés ? Et les Tours de France folkloriques avec étapes à Saint-Gaudens ou dans les cols pyrénéens? Et la chasse à la palombe dans les bois des Bossues ? Comment oublier cette joie de vivre mêlée d'insouciance qui nous habitait?

Comment oublier, aussi, les copains qui nous ont quittés en chemin et dont le souvenir restera gravé à jamais dans nos pensées ?

Paul, nous avons grandi ensemble. Quelle chance de grandir ensemble ! C'est un point commun qui cimente les générations, un privilège qui nous donne les mêmes références, une force qui nous prépare à affronter l'avenir. Car la vie est ainsi faite. Lorsque le moment est venu de voler de ses propres ailes, chacun suit sa route. Chacun trouve sa voie. On se disperse. Mais, reste bien présente en nous la fidélité à ces années où nous étions enfants. Où nous étions ensemble.

Copains d'avant, copains de toujours...

 

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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 12:00

Je mets ce mardi le 20° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog.

Je me demande comment je dois illustrer ces propos?

Je vais rechercher des cloches c’est évident!

Il vous faudra attendre jeudi pour être en mesure, si cela vous intéresse, pour découvrir une partie de ma collection de clochettes sur mon autre blog : http://gabray31.eklablog.com/

C’est en hommage à « Herbe », la vache « sonnante » d'Adrien...

Vous vous souvenez des « Trois cloches » ? Oui, les « Trois cloches », cette dramaturgie en 3 actes chantée jadis par Edith Piaf et les Compagnons de la chanson. C'étaient trois cloches qui ponctuaient la vie de Jean-François Nicot. Elles sonnaient pour sa naissance, pour son mariage et pour sa mort. En 3 sonneries était ainsi résumée l'existence terrestre d'un homme. C'est dire combien l'accompagnement des cloches compte pour nous.

Pas seulement sur le plan religieux, même si les cloches des églises sont les plus nombreuses et les plus en vue. Il y a aussi les cloches laïques, celles des beffrois du Nord et des horloges du Midi. Les cloches de Don Camillo et celles de Peppone, qui ne donnent pas forcément la même heure, selon que l'on soit conservateur ou progressiste !

Il y a les cloches de l'école qui sonnent la rentrée et la récré : « Donne-moi ta main et prends la mienne, la cloche a sonné » chantait Sheila.

Il y a les cloches de Pâques qui partent à Rome pendant trois jours et les cloches en chocolat que les enfants dénichent dans leurs cachettes.

Il y a les cloches qui sonnent les joies et les peines. Les bons et les mauvais jours. Le tocsin qui annonce la guerre, la joyeuse volée qui célèbre la paix.

Dans les campagnes, à la montagne, les clochettes (comme celle d'Herbe, la savoyarde d'Adrien), les sonnailles, les clarines, accrochées au cou des vaches permettent de localiser les troupeaux. Dans les vallées, sur les sommets, ce sont des points de repère. Elles avertissent le berger dans leur langage universel.

Parfois, elles peuvent prendre la forme d'authentiques œuvres d'art, comme les « suberjouets », ces petits objets en forme de pagode, que les laboureurs fixaient autrefois, pour faite joli, sur les jougs des paires de bœufs.

Ces « suberjouets », on peut encore les voir au musée campanaire de L'Isle-Jourdain, entre la « Merlussienne » qui sonnait le vendredi le jour de la morue et la cloche de la Bastille rescapée de la Révolution.

La cloche est, naturellement, un élément précieux du patrimoine : Jacquemart pittoresque de Lavaur, carillon superbe de Bruges. Elle guide le visiteur et rythme ses promenades.

Et puis, la cloche peut être subtile, nuancée dans ses sonorités. Tout juste le contraire de l'uniformité, de la monotonie. Elle nous apprend à percevoir les différences : « Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son ». Elle nous apprend à nous méfier de ce qui paraît trop lisse, trop évident, trop simple.

La cloche haut perchée, porteuse de tous les messages d'ici-bas, nous invite à nous élever.

Son tintement nous tire par le haut.

Et ce n'est pas tout.

La cloche a prêté son nom à plein d'expressions, de formules passées dans le langage courant, de jeux de mots et de bons mots. J'en cite quelques uns : se faire sonner les cloches, à cloche-pied, il y a quelque chose qui cloche, chapeau cloche, fée clochette, cloche à fromage, à la cloche de bois, clochemerle, la cloche du sot est vite sonnée, ou encore... mais comme tu es cloche !

Il y a aussi la cloche du poète ; par exemple celle de Guillaume Apollinaire qui fait écho sous le pont Mirabeau : « Vienne la nuit, sonne l'heure, les jours s'en vont, je demeure »

En écoutant la cloche d'Herbe, la vache d'Adrien l'autre jour, dans son pâturage de Lalanne-Arqué, je pensais à cette belle phrase de Bertolt Brech, l'auteur de l'Opéra de quat'sous : « Qu'il serait doux le son des cloches s'il n'y avait, parmi les Hommes, tant de mal ».

Et je me disais : « Qu'il serait encore plus doux, le son des cloches, s'il n'y avait, parmi les hommes, que du bien ».

 

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14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 12:00

Je mets ce mardi le 19° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Après lecture ce cet événement auriez-vous à votre tour une « histoire semblable ? A vous de me le dire ! » Après réflexion, j’ai dû admettre que je n’avais jamais photographié de pareille aventure ! J’ai donc choisi ces quelques fleurs qui nous annoncent le printemps !

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos?

Colis express ou coulis exprès ?

Voilà la question que je me pose à la lecture de cette histoire vraie qui est arrivée à un jeune Haut-Garonnais de Saint-Lys. Je m'explique : Ce garçon de 16 ans a passé commande par internet d'un Iphone de 264 euros. Et il a reçu un colis bien emballé, dont le contenu ne l'a pas emballé ! En ouvrant le paquet, notre internaute -ô surprise- découvre, non pas l'iphone attendu mais un produit plutôt inattendu. Jugez-en vous mêmes. Du précieux carton, notre destinataire a extirpé une bonne conserve de ratatouille. De la ratatouille premier prix, certes, mais une conserve de ratatouille tout de même! Stupeur, il croit tout d'abord à une mauvaise blague. Mais non, il n'a manifestement pas passé commande à l'émission « Top Chef » ou au « Cauchemar en cuisine » de Philippe Etchebest. Non, le gamin a bien commandé son iphone sur un site bien connu de tous ceux qui fréquentent les bons coins sur internet.

Alors, que s'est-il passé ?

Comment cet appareil de communication dernier cri, a-t-il fini en conserve de légumes ? Il y a bien le précédent de la citrouille de Cendrillon qui, par magie se transforme en carrosse. Mais l'explication est quand même un peu courte et le phénomène n'est pas courant. A la limite, l'objet téléphonique aurait-il pu trouver son prolongement dans un bocal de haricots verts réputés sans...fil. Mais tomber dans la ratatouille, quel coulis-express !

Il y a de quoi affoler la carte SIM.

 

Il n'empêche, que, au delà du seul mystère qui l'entoure, cette affaire peut créer des situations fâcheuses dont on peine à imaginer les conséquences.

Exemple : imaginez, mon cher Patrick que vous commandiez un CD des « Doors » et qu'à la place vous receviez une porte blindée. Et vous, cher Pierre, imaginez que passiez commande d'avoine pour vos ânes et que vous receviez en retour la visite du chanteur Marc Lavoine.

Vous commandez une perceuse, on vous envoie une berceuse. Et ça peut même aller très loin. Vous commandez une clé de 12 on vous envoie une clé de sol sous pli recommandé. Vous commandez le dernier Marc Lévy, et vous recevez la nouvelle chemise blanche au col ouvert de Bernard-Henri Lévy. Vous commandez le film de la famille Bélier et vous recevez un troupeau de moutons avec son enclos. Vous commandez un bon vin et on vous expédie un canon. Vous commandez un foie gras et on vous expédie une conserve de viagra... Vous commandez un James Bond et vous recevez un jambon.

Notez que l'inverse peut aussi se produire.

Il peut vous arriver de recevoir sans jamais avoir jamais commandé. Alors là, je peux vous en parler par expérience personnelle. Cette semaine, j'ai reçu par mail une facture pour un achat Mc Do que j'aurais effectué en région parisienne. Jamais de la vie, je suis bien dans le Gers et je n'ai aucune envie d'aller manger Mc Do à Créteil.

Et pourtant, un papier estampillé « Uber X » pour ne pas le nommer, me remerciait d'avoir passé commande pour un montant de 42, 61 euros. Si je contestais cette transaction virtuelle, on me demandait de cliquer sur le bouton : « Je n'ai pas effectué cet achat ». Et c'est précisément le piège dans lequel il ne fallait pas tomber. J'ai frôlé le « phishing » d'un tout petit burger.

Dans le cas contraire, j'aurais eu le Mc Do sur l'estomac !

 

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29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 12:00

Je mets ce mardi le 17° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos?

Après réflexion, j’ai dû admettre que je n’avais jamais photographié de cirque mais surtout capturé des instants livrés par la nature. Ces jours derniers un oiseau a foncé dans une de mes portes-fenêtres, l’a heurté : un suicide ! Avait-il renoncé à sa liberté ? Tombé sur une marche de mon escalier, j’ai dû l’enterrer dans un coin de mon jardin, les feuilles de l’automne vont le recouvrir.

Adieu girafes, éléphants, tigres, lions, léopards, hippopotames. Adieu dresseurs sans peur, numéros sans reproches. Adieu jungle apprivoisée. Adieu animaux mythiques, qui faisiez écarquiller les yeux des petits et des grands à l'ombre des chapiteaux multicolores, sous l’œil des clowns empanachés.

Le couperet est tombé. Cette fois, ce n'est pas le sapin de Noël qui tombe. C'est tout un pan de l'histoire du cirque que l'on abat. On parlait beaucoup de cet interdit, sans trop y croire, pensant que la tradition ancestrale perdurerait. Mais non, elle y est arrivée la ministre de l’Écologie et de la transition en douceur à déloger les fauves du cirque.

D'ici 5 ans, période de transition écologique, il n'y aura plus d'animaux sauvages dans les cirques ambulants.

Fini le grand frisson devant la cage aux lions !

Il n'y aura pas davantage d'orques et de dauphins dans les delphinariums.

Virés les animaux de compagnie de nos rêves d'enfants !

Une nouvelle page s'ouvre nous dit-on, en faveur du « bien-être animal ». Certes, je n'ai rien contre et c'est même heureux. Mais, vous les avez vus malheureux, vous les pensionnaires chouchoutés des ménageries ? Vous les avez vus maltraitées, ces stars savantes de la piste qui obéissent au doigt et à l’œil ? Vous les avez vus maltraités ces éléphants qui se tiennent par la trompe, la paupière rieuse et le pas cadencé ? Vous l'avez vu maltraité le roi lion secouant sa crinière au vent d'autan ? Et le tigre, et le zèbre, toujours tigrés, toujours zébrés ?

Cette mesure brutale a pris de court tous les gens du cirque ambulant. Il en existe dans les 300 en France. Et cette finitude concerne environ 500 animaux sauvages. Les professionnels du cirque comprennent d'autant moins cet oukase ministériel que ces bêtes ne sont pas capturées dans la jungle pour être enfermées dans des cages. Non, elles sont élevées à la maison. Les cirques reproduisent leurs bêtes et les alimentent souvent au biberon lorsque ce sont encore des bébés aux dents acérées, mais innocentes.

Au quotidien, le personnel dédié alimente les animaux avec des tonnes de viande et de fourrage, ce qui représente une activité économique itinérante conséquente.

Autre observation et non des moindres, on constate que la durée de vie des animaux de cirque est plus longue que celle des animaux de la jungle livrés à la nature. Serait-ce le cas s'ils étaient maltraités, malheureux, dépressifs, souffrant de leur enfermement ?

Ce qui est sûr, dans tout cela, c'est que le cirque va perdre de sa magie, de son attrait, j'ajouterai même de sa chair. Un cirque sans ménagerie, ça crée un vide. Un vide au niveau du spectacle, certes, mais aussi un vide affectif. C'est du vivant en moins.

Car on sait bien que pour les petits et les grands, l'attrait exercé par les grands fauves fait battre les cœurs. Le détour par la ménagerie est incontournable. On regarde, on observe, on hume les odeurs singulières, mêlées à celles de la litière. On vibre quand ça feule, on tremble quand ça rugit.

Au cirque, on s'offre un moment d'exotisme, un long voyage pour pas cher. Il va falloir en profiter, car ça ne va pas durer. Les Pincer, les Gruss, les Muller, les Zavatta vont voir s'éloigner les derniers héritiers de la jungle vers un monde sans avenir pour eux.

Sans ses tigres savants, ses lions cabotins, ses éléphants balourds, ses panthères aux yeux de braise, ses chameaux bosselés, le monde de demain sera-t-il meilleur pour autant ?

Un monde qui, en perdant une à une ses illusions, se verra désormais privé d'une part de rêve. Une de plus ! C'est triste...

 

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22 novembre 2022 2 22 /11 /novembre /2022 12:00

Je mets ce mardi le 17° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion, j’ai dû admettre que mon inspiration était défectueuse et comme j’étais tenu de choisir, j’ai retenu ces quelques photos !

Bouger pour mieux se retrouver. Rouler pour jouer la proximité. Voyager sans se stresser.

Le service roulant revient à la mode.

Le commerce ambulant sillonne à nouveau les campagnes. On voit de plus de véhicules aménagés venir à la rencontre des clients potentiels. Ce retour aux tournées de jadis est souvent l’œuvre de jeunes auto-entrepreneurs qui se lancent dans une aventure inspirée par l'air du temps. C'est à dire le besoin de rencontre, de contact humain, qui recoupe l'envie de consommer local.

Parfois ces initiatives sont conduites par des personnes en quête de reconversion. Des hommes et des femmes désireux d'échapper à la pression professionnelle dans les villes pour s'engager dans une nouvelle vie. Pour donner du sens à leur vie.

Ainsi, Adeline après 14 ans dans une banque revient aux saveurs de l'enfance qu'elle dégustait chez ses grands-parents.

Un « burn out » et la voilà sur de nouveaux chemins, ceux d'un commerce ambulant qu'elle a mis sur pied, ou plutôt sur roues !

Dans son département des Yvelines elle a très vite créé son réseau en amont avec les producteurs locaux et en aval avec sa clientèle.

« J'offre aussi à mes clients des moments de convivialité et de chaleur humaine » se réjouit-elle.

Adèle Mestre, animatrice de territoire en région parisienne observe qu'on voit de plus en plus d'artisans, coiffeurs, réparateurs de vélos, proposer leurs services dans les villages.

Autre version, chez nous cette fois, des camions sociaux en Comminges montés par des associations à l'instar du camion-douche de Toulouse.

A Cazères/Garonne, la « Maison pour tous » propose « L'Itinérant » pour permettre aux habitants des villages de se retrouver, de converser et de faire remonter leurs souhaits auprès des intervenants. Il y a aussi dans le même esprit, le bus mobile informatique destiné à combattre sur le terrain la fracture numérique.

Dans ces nouveaux carrefours de vie, dans cette agora revisitée, on ne compte plus les « food-trucks », l'épicerie, la boucherie, la mercerie itinérante.

Enfin, et là c'est complètement nouveau, il y a désormais l'invitation au voyage par étapes avec le « Magic Bus », cet hôtel sur roues entièrement customisé, inventé par Lisette Abadie une jeune touche à tout de génie que nous avons reçue tout dernièrement à « Radio Coteaux » pour nous présenter son projet. Lisette va démarrer son tour de France le 13 septembre avec la première étape Toulouse-Pau. On la suivra dans ses pérégrinations.

Alors, l'ambulatoire mode éphémère ou nouveau mode de vie ? L'avenir le dira. Mais, bien sûr, pour que ça roule, il faut que chacun y retrouve ses billes…

Si vous désirez découvrir la Mairie annexe de Leucate,

suivez ce lien :

http://gabray31.eklablog.com/

 

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15 novembre 2022 2 15 /11 /novembre /2022 12:00

Je mets ce mardi le 16° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos !

Avec Jean-Michel Baylet, nous venons de célébrer les 150 ans d'une grande Dame de la presse française : « La Dépêche du Midi ». Un journal d'un siècle et demi, c'est tout simplement un trésor. C'est comme un grand élixir de l'Histoire de l'humanité. Le grand âge, le bel âge me direz-vous ? Oui, le bel âge. Celui devant lequel on s'incline avec respect. Le respect que l'on doit aux personnes âgées, à nos aînés, à nos anciens. A ceux dont on dit qu'ils bénéficient du fameux privilège de l'âge. L'un des rares privilèges qui ait échappé à la nuit égalitaire du 4-août 1789 !

En Afrique, où les personnes âgées sont protégées, choyées, considérées, vénérées, on dit que lorsqu'un Africain meurt, c'est une bibliothèque qui disparaît. On sait combien la vieillesse est porteuse de savoir et de sagesse.

Certains prétendent que si on veut savoir comment une société fonctionne, il faut regarder comment elle traite ses vieux. Sommes-nous sur ce point si exemplaires ?

On peut raisonnablement se poser la question quand on voit qu'une certaine mode est au jeunisme, quand ce n'est pas au dégagisme. Quand on voit la situation dans certains Ehpad où tout n'est pas rose. Quand on se demande comment on va faire face à la dépendance, à l'isolement, au repli, à la marginalisation de personnes coupées de l'organisation sociale.

On peut se poser la question de la place des personnes du troisième ou du quatrième âge dans notre société , quand, en période de crise sanitaire, on envisage un moment de confiner les populations dépassant une limite d'âge.

Les retraités se sentent parfois à part. Inutiles et improductifs. Tout juste si on ne leur dit pas qu'ils n'apportent rien, alors qu'ils vivent bien.

Où est donc l'âge d'or des générations dorées ? Est-il si difficile de maintenir le lien entre les générations ? De bâtir des solidarités sur le ciment qui doit unir les jeunes et les moins jeunes ?

Une société est un ensemble, une entité humaine et pas une superposition de classes d'âge qui s'ignorent. Quitte à devenir antagonistes.

Le grand âge doit être vu comme une richesse, pas comme une charge. Il doit être perçu comme un bonheur, une avancée, un progrès scientifique quand on voit l'espérance de vie s'allonger.

Les 150 ans de « La Dépêche » témoignent avec éclat de la force de l'âge. Ils symbolisent en quelque sorte tous les apports du quotidien dans la construction de l'Histoire. Page par page. Témoignage après témoignage. Récit après récit.

Le journal concrétise, par l'héritage de la pensée qu'il nous lègue, le vécu des hommes et des femmes qui ont marqué leur époque.

Alors, on comprend bien que loin d'être un handicap, l'âge est une chance. Les souvenirs, la mémoire des aînés sont des pépites. Si la valeur n'attend pas le nombre des années, les années contribuent à donner de la valeur au temps.

Et si, au bout du compte, en pensant aux vieux, aux anciens, aux aînés, on dégustait, en levant bien haut nos verres, un armagnac « hors d'âge » ?

 

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8 novembre 2022 2 08 /11 /novembre /2022 12:00

Je mets ce mardi le 15° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos ! J’aurai bien voulu mettre à l’honneur une R5. Je n’en ai pas trouvé sur mon chemin ! Ces antiquités de de chevaux mériteraient une bonne rénovation! 

C'est une nouvelle version de « Retour vers le futur ». La Renault 5, la bonne vieille R5 revient en trombe. On la croyait remisée dans les garages de la légende. Et bien non ! La marque au losange la ressort du passé pour lui donner un nouvel avenir. Un avenir branché puisque le prototype qui sera mis en circulation d'ici 5 ans fonctionnera à l'énergie électrique. Ainsi en a décidé le nouveau patron du constructeur automobile Luca de Méo qui a déclenché sa « Renaulution ». Une « Renaulution » qui consiste à faire du neuf avec du vieux, à faire renaître, sous une forme modernisée, les vieilles gloires des années phares. Ainsi, Luca de Méo veut-il faire de la mythique R5 ce qu'il avait fait de la non moins mythique Fiat 500.

Petite marche arrière. La première R5 est sortie de l'usine de Flins en 1972. Pourquoi Renault 5 ? Parce que son moteur avait une puissance de 5 cv fiscaux. Le succès commercial fut immédiat. Elle fut la voiture la plus vendue en France pendant 10 ans, de 1974 à 1983. A la fois sportive et très maniable, souple et nerveuse, agréable à conduire, facile à garer, novatrice par sa carrosserie, la R5 était un petit bijou tout terrain aussi bien à la ville qu'à la campagne. Succédant à la fameuse Simca 1000 chantée par les Chevaliers du fiel, la R5 fit les beaux jours des auto-écoles de France et de Navarre. Et on la croisa partout sur nos routes et nos chemins. Mais jamais elle ne fut banalisée car elle compta tout autant dans notre paysage que dans nos vies.

Elle accompagna le quotidien de tant de conducteurs, de tant de familles. Elle avait fière allure sur la route des vacances, ainsi qu'en témoignent les films d'époque. Elle tenait toute la route sur la Nationale 7 de Charles Trénet. Mais la R5 ne fut pas seulement l'auto de tous.

La R5 fut, l'a-t-on oublié, une star de cinéma. On l'a vue en vedette dans « Une histoire simple » avec Romy Schneider et Claude Brasseur, dans « Police Python » avec Yves Montand, dans « Le Chat et la souris » avec Morgan et Reggiani, et aussi dans « Elle court, elle court la banlieue » avec Alice Sapritch, Higelin et Coluche.

Renault Turbo, Alpine Renault, la R5 fut aussi une championne sur les circuits automobiles.

Avec des moteurs survitaminés, ce petit bolide ne faisait pas de complexe dans les compétitions.

La R5 avait tout d'une grande !

Il faut dire que la R5 avait de qui tenir, puisque ce véhicule « révolutionnaire », succédait à une autre reine de la route au destin non moins populaire, la fameuse, l'inoubliable 4L.

Celle-ci tint le haut du bitume d'août 1961 à décembre 1992 et fut construite dans 28 pays. Dauphine de la « Dauphine », elle vit le jour sur le site de l'île Séguin. Le succès de ce véhicule passe-partout fut, là encore immédiat. La 4L fut en tête des ventes de 1962 à 1965.

La 4L aussi connut son heure de gloire au grand écran. Souvenez-vous, dans le film « Les Visiteurs », la voiture jaune du facteur fit croire à « Jacouille », qu'elle était conduite par un « Sarrazin » ! La 4L, on l'a vue aussi dans « Les bronzés font du ski », dans « La Cité de la peur », dans « A la poursuite du diamant noir » et dans « Rien à déclarer ».

La mythique R4, par sa commodité, sa polyvalence, était très prisée, des artisans, des PME, des PTT et d'EDF... Mais elle fut surtout pendant de longues années, le véhicule emblématique des gendarmes. Non pas pour se lancer aux trousses des chauffards, mais pour assurer leur service partout et par tous les temps. On dit même qu'elle était à son époque la seule voiture française qui permettait de conduire avec...un képi sur la tête. C'est tout dire !

Voilà donc, après ce petit parcours dans le rétroviseur, l'annonce d'une nouvelle jeunesse pour la petite perle de Renault à l'aune de la décennie 2020. Le constructeur va créer une « Electropôle », la plus grande usine de voitures électriques d'Europe, dans le Nord de la France, pour fabriquer la R5 du futur. Renault projette de mettre 24 modèles sur le marché, dont 10 en version électrique, d'ici 5 ans.

La « Twingo » prendra alors sa retraite pour ouvrir la voie à une nouvelle génération d'automobiles. Une génération qui sera le symbole vivant du passé.... recomposé.

Si vous désirez voir des clichés des clichés de tomates,

suivez ce lien :

https://ombreetsoleil.blogspot.com/

 

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25 octobre 2022 2 25 /10 /octobre /2022 19:00

Je mets ce mardi le 14° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos : hélas pas d’oies mais des pigeons et des poules !

Mais où étaient donc passées les oies du Capitole, à Washington ? Si elles avaient été là, en faction sur les marches du Parlement américain, les hordes sauvages pro-Trump, n'auraient peut-être pas pénétré aussi facilement dans le temple inviolé de la Démocratie américaine. Les fières cacardeuses, les jars au cou dressé et au bec vengeur auraient donné l'alerte, comme l'avaient fait dans la Rome antique les oies du Capitole de Rome. Tout le monde connaît cet épisode épique, entré dans la Légende. Nous sommes au VI° siècle. Après le sac de Rome par les vaillants Gaulois de Brennus, les Romains s'étaient réfugiés dans la citadelle du Capitole, sur l'une des collines dominant la Ville éternelle.

Une nuit, les troupes gauloises tentèrent de prendre le Capitole. Les contemporains d'Astérix et Obélix avancèrent en silence pour ne pas réveiller les soldats romains. Mais, malgré toutes ces précautions, leur tentative avorta. Et à cause de qui ? Et bien à cause des oies qui avaient été disposées en sentinelles autour du temple de Junon. Les oies à l'ouïe fine se mirent à crier toutes en chœur pour donner l'alerte. Les légions du Consul Marcus Manlius (appelé aussi Capitolius), réveillées en sursaut, se mobilisèrent sur le champ pour repousser l'assaillant.

Depuis, ce fait d'armes réglé non pas au pas de loi, mais au cri de l'oie, n'a cessé d'enchanter la mémoire populaire. Les oies du Capitole sont aussi célèbres que les cochons rôtis que Dame Carcasse avait envoyés par-dessus les créneaux de la Cité de Carcassonne, pour tromper l'ennemi.

Par contre, il faut rétablir une vérité : Non, ce n'est pas l'oie de Masseube qui a défendu les portes du Capitole de Toulouse, contrairement à ce que certains ont pu raconter à tort.

Le Capitole de Toulouse et celui de Rome n'ont en commun que l'appellation. Mais, les oies sont quand même venues sur la place du Capitole, dans la Ville Rose, il y a quelques années, dans le cadre d'une opération de promotion originale.

C'est la Confédération paysanne qui avait pris cette judicieuse initiative pour défendre l'agriculture traditionnelle et les producteurs de canard, au moment de l'épizootie de grippe aviaire.

Et, si elles ne se sont pas portées au secours du Capitole, qui n'était pas menacé, les oies de chez nous ont au moins défendu l'image de nos volailles fermières...

Pour en revenir à la réputation d'excellentes gardiennes faite aux oies, on observera que ce talent les a poursuivies jusque dans notre monde contemporain. C'est ainsi qu'en Écosse, où les porteurs de kilt n'hésitent pas à s'entourer d'oies, au risque de se faire pincer, les belles gallinacées sont utilisées pour surveiller les distilleries de whisky. Mais oui, elles assument leur rôle de gardiennes de l'alambic d'une ouïe sûre et d'un bec empressé. C'est le système d'alarme le plus économique et le plus écologique qui soit. En plus, en fin de carrière, on peut les déguster bien dodues, avec une pointe de whisky pour les parfumer. Après le « famous grouse », (le Lagopède d’Écosse emblème du meilleur scotch), le « famous geese » régale les fins palais.

Tout ceci pour dire que, si les Américains avaient eu des oies en ordre de bataille autour du Capitole, l'histoire aurait peut-être tourné autrement. Le chef de guerre des pro-Trump, avec ses cornes d'opérette et sa peau de bison toute poilue, aurait sans doute battu en retraite, sonné par l'alarme des volatiles. Mais il faut croire que la stratégie des yankees bat de l'aile. La preuve : ils paient dans cette attaque du Capitole l'aversion que certains d'entre eux nourrissent bêtement à l'égard du canard et du foie gras.

Il est temps que le nouveau Président Joe Biden rétablisse le Jeu de l'Oie ! N'est-ce pas Ariane Daguin ?

 

Si vous souhaitez découvrir des portes et des heurtoirs,

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