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18 octobre 2022 2 18 /10 /octobre /2022 19:00

Je mets ce mardi le 13° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Ce propos reste toujours d’actualité!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois l’illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos de fruits : les kakis !

Comme la langue d'Esope, l'arme alimentaire peut être la meilleure et la pire des choses.

C'est une arme à double tranchant, selon qu'elle est entre des mains bienveillantes ou dans les mains sales d'empoisonneurs sans scrupules. L'arme alimentaire est assurément la meilleure des choses, dans la mesure où elle est vitale. C'est elle qui nourrit le monde et c'est elle qui garantit la survie de notre espèce depuis la nuit des temps. C'est tout un potentiel qui nourrit les circuits commerciaux, qui crée des richesses, fonde les échanges, favorise le développement, émancipe l'humanité.

Mais à l'opposé de cette image idyllique, l'arme alimentaire peut devenir la pire des choses si ses vertus sont dévoyées, si sa vocation est détournée, si son objet est disqualifié. C'est ainsi qu'éclatent les scandales alimentaires, ces bombes à retardement qui surviennent longtemps après le début des mauvaises pratiques qui ont échappé à tous les contrôles.

Ainsi en va-t-il du scandale de l'oxyde d'éthylène qui vient d'exploser au grand jour et à la face du monde. De quoi s'agit-il ? Des centaines de produits de grande consommation ont été rappelés ces dernières semaines, soupçonnés de recéler une substance cancerigène à haute dose.

Des lots de glaces, de sucre en poudre, de fromages, de gâteaux, de conserves de thon ont été mis hors circuit en urgence. Ces poduits infestés, en provenance d'Inde ou de Turquie, contiennent des graines de sésame, de caroube pour les glaces, vendus comme « bio » par dessus le marché.

Les contrôles effectués en France et en Europe ont révélé des teneurs en oxyde d'éthylène 3500 fois plus élevées que la « limite maximale de résidus », cette fameuse LMR sur laquelle le phytothérapeute Maurice Mességué se montrait vigilant et intransigeant.

Pour vous donner un avant-goût, de la nocivité de l'oxyde d'éthylène, voici quelques propriétés de ce poison. C'est un gaz incolore et inflammable commercialisé comme agent stérilisateur dans l'agro-alimentaire, désinfectant pour éviter les moisissures. Il est utilisé sans dommage dans le secteur pharmaceutique et la stérilisation du matériel chirurgical .

Par contre, s'il est ingéré il est très toxique pour l'homme et l'animal. Il peut provoquer des affections du poumon, des cancers et même des mutations génétiques. On s'en servait pour produire du gaz moutarde. C'est tout dire !

Voilà donc un produit qui devrait être banni de tout circuit alimentaire. Et bien oui, c'est le cas. En théorie, ce produit chimique est interdit dans l'Union Européenne comme pesticide depuis 1991 et en tant que produit de protection des denrées alimentaires depuis 2011. Pis, depuis 1994, l'Agence de recherche sur le cancer a classé ce produit chimique dangereux dans le Groupe 1, un classement confirmé en 2008.

Question subsidiaire : alors comment se fait-il que ce poison persiste encore dans le contenu de certains aliments de consommation courante ? Et bien, malgré tous les contrôles mis en place, principalement dans les pays européens, il y a du déchet, il y a des produits infestés qui passent entre les mailles du filet, au grand dam de l'industrie agro-alimentaire trompée par des fournisseurs peu scrupuleux. Le sénateur Laurent Duplomb, auteur du premier rapport d'information sur les retraits et rappels d'aliments, explique dans une interview à « La Dépêche du Midi », que nous sommes paradoxalement victimes de la transparence des contrôles. En effet, en indiquant nous-mêmes ce que l'on contrôle, les tricheurs, les pousse au crime alimentaire, sont mis au courant de ce qui n'est pas contôlé. Un comble ! Dès lors, ils en profitent pour transférer leurs substances toxiques de conservation vers d'autres produits...

Alors, comment combattre ces empoisonneurs de nos assiettes ? D'abord en identifiant avec précision l'origine du sésame et de la caroube importés. Ensuite en multipliant les contrôles sanitaires, en créant une task force de l'anti-poison, en agissant dans la discrétion pour plus d'efficacité. Enfin, en appliquant pleinement une réglementation édictée depuis 20 ans en la matière.

J'ajoute que les responsables de tromperies sur la marchandise aussi graves, devraient être condamnés à de très fortes amendes dont le produit serait reversé à la recherche médicale.

Enfin, l'occasion est ici trop belle pour inciter les consommateurs à consommer local, à préférer les circuits courts aux transports au long cours. A préférer les produits du terroir à ceux qui sont susceptibles d'avoir transité par des lieux de stockage pourris et mafieux.

Oui à « l'Ice Cream », non à « l'Ice Crime » !

 

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 19:00

Je mets ce mardi le 12° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Certes cela reste toujours d’actualité,!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos : de la Garonne à Portet !

Que d'eau... que d'eau ! s'exclamait platement le maréchal de Mac Mahon devant l'étendue du désastre des grandes crues de la Garonne en 1875. Et le préfet de répondre au président de la République : « Et encore, M. le Président, vous n'en voyez que le dessus » ! Il ne croyait pas si bien dire, le préfet de l'époque. Car le dessous d'une inondation est pire que le dessus. Quand les eaux se retirent, elles laissent des traces profondes et des dégâts considérables. Des dommages matériels énormes, quand ce ne sont pas des pertes humaines irréparables. L'inondation donne une image d'impuissance face à la force des éléments. Si le feu anéantit tout sur son passage, l'eau recouvre tout de toute son emprise.

Chaque fois que le trop plein des rivières et des fleuves déborde , c'est le même spectacle de désolation. On le voit ces temps ci dans le Lot-et-Garonne, dans le Tarn-et-Garonne, dans le Lot et aussi dans les Landes et en Gironde. Des villes, des villages, des maisons encerclées et envahies. De l'eau à perte de vue et des routes englouties. Des naufragés isolés, des évacuations par bateaux, des sauvetages par les airs. Des sapeurs-pompiers, des services de secours, des élus, des volontaires mobilisés pour porter assistance à des populations prisonnières des flots. Des animaux aussi. On a pu voir le sauvetage d'un cheval et d'un chien promis à la noyade. Sauver la vie. Sauver des vies.

La météo, les prévisions, les calculs, les simulations, les projections ont beau l'annoncer, la montée des eaux fait toujours une irruption violente dans le quotidien des gens. On veut ne pas y croire. Et pourtant, le scénario se répète : d'abord la crue menace, puis elle s'impose comme une force inéluctable. Ici l'eau affleure là où on ne l'a jamais vue monter, surprenant les habitants. Là, elle frappe pour la deuxième, la troisième et même la quatrième fois, plongeant les riverains dans le désarroi.

Est-ce que tout est dit pour autant ? Est-ce qu'il faut se résigner face à la catastrophe, sans réagir ? En plein cauchemar, ce qui m'impressionne le plus, c'est le courage des naufragés. S'ils ont de l'eau jusqu'à le ceinture, ils ne se laissent pas submerger par le découragement. Ils font face. Voyez ces commerçants qui épongent leurs réserves noyées, ces familles qui écopent le sol de la salle à manger, ces paysans vigilants qui savent que dans quelques jours, les champs et les prairies vont revenir à la surface. Voyez les anciens qui ne veulent pas quitter leurs maisons, parce que, disent-ils, ils en ont vu d'autres. Et des bien pires. Face à la fatalité, les hommes et les femmes résistent, serrent les dents sans céder à la plainte. Ils restent dignes, la tête hors de l'eau, comptant sur eux-mêmes, en attendant des jours meilleurs.

La tête hors de l'eau. Voilà l'image forte qui ressort de ce triste épisode dont il faudra bien tirer les leçons sur le plan technique, environnemental, météorologique, climatique pour éviter une sinistre répétition. Mais, au delà du debriefing, la leçon la plus marquante que l'on doit tirer de tout ça, c'est une leçon humaine. Au moment où l'on se plaint de tout et du reste, il y a des hommes et des femmes qui restent debout. Et aucune vague, aucun virus, ne pourra les faire vaciller !

 

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27 septembre 2022 2 27 /09 /septembre /2022 19:00

Je mets ce mardi le 11° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Certes cela est hélas d’actualité,!

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos : des maisons et le château de Pibrac.

 Vous vous souvenez du film à succès de Patrice Leconte avec Michel Blanc et Bernard Giraudeau « Viens chez moi, j'habite chez une copine ». C'était plutôt drôle.

Et bien en 2020, nous avons une nouvelle version, un nouveau scénario qui pourrait s'intituler : « Ne viens pas chez moi, j'habite chez toi ». Autrement dit, j'ai posé mes valises dans ta maison, je m'y suis installé et je m'y trouve très bien ! Là, ce n'est plus drôle du tout. C'est du n'importe....squat !

C'est pourtant ce qui est arrivé à deux reprises, la semaine dernière, à Théoule-sur-Mer et dans la Nièvre. Les propriétaires ont découvert avec effroi que leur bien était occupé illégalement. Des squatteurs y avaient fait leur nid sans les prévenir de leur visite. Pour que tout soit clair, « un squatteur est une personne qui squatte, c'est à dire qui occupe de manière illégale un logement, un bâtiment qui ne lui appartient pas ». On appelle juridiquement cela, une « occupation sans droit ni titre ».

Logiquement, le commun des mortels pense que si le séjour des intrus est illégal, on doit pouvoir les mettre dehors. Et bien, ce n'est pas si simple. Si les indésirables sont dans les lieux depuis plus de 24 heures, s'ils ont changé la serrure et s'ils ont installé une boîte aux lettres à leur nom devant le logement, impossible de les déloger sans autre forme de procès. L'affaire doit être portée en justice. Et le le jugement peut prendre un certain temps, comme disait Fernand Raynaud.

Donc, beaucoup de tracas pour les plaignants et un confortable sursis pour les entrants.

D'où l'émotion qui a traversé l'opinion à la lumière de ces deux affaires. Beaucoup de proprios se posant LA question : « Et si ça m'arrivait ? »

Devant ces cas d'école semant le désarroi dans l'opinion, le législateur s'est saisi du dossier et un amendement a été adopté en commission des Lois pour raccourcir les délais d'expulsion des squatteurs.

De leur côté, les associations d'aide aux mal-logés s'alarment. Elles font valoir que la crise du logement peut expliquer certaines dérives. Les expliquer peut-être, mais en aucun cas les justifier. Car le droit de propriété est inaltérable, inviolable. La politique du coucou qui fait son nid dans le nid des autres est totalement hors-la-loi. La loi de la nature, ne s'applique pas au droit de propriété.

Mais, pour être totalement juste, il faudrait regarder les choses avec discernement. Et ne pas confondre les squatteurs, qui s'imposent chez vous avec arrogance et avec un manque total de respect, et les personnes mal logées qui suivent les procédures normales, qui jouent le jeu, même si c'est pesant, avec l'aide des associations, pour trouver un toit, obtenir un logement social.

On ne doit pas confondre l'égoïsme et l'imposture d'un squatteur et la patiente quête d'un citoyen réglo.

La loi du plus fort, n'est pas la meilleure solution pour défendre le plus faible. Notre organisation sociale repose sur un principe fondamental, le respect des lois de la République.

Les squatteurs feraient bien de s'en souvenir, avant d'aller nicher dans la maison d'autrui.

  

 

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 19:00

Je mets ce mardi le 10° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire.

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos  de fleurs !

Le dessert, c'est sacré ! Et plus encore en cette période de fêtes qui s'annonce, malgré tous les covid du monde. C'est le temps des douceurs, comme l'on disait jadis. Des douceurs que l'on attend avec impatience et gourmandise, à la fin du repas. L'arrivée du dessert, sur la table de fête, ce n'est pas un simple moment du déjeuner en famille. C'est beaucoup plus que cela. C'est l'accomplissement du partage. C'est ce « plus » qui fait le charme du menu. C'est la touche qui sublime le festin. C'est la note qui couronne la symphonie. Le dessert, on l'attend, on l'espère, on l'a au bout de la langue.

Petits et grands, gourmands et gourmets le dévorent des yeux avec envie avant de le déguster avec volupté.

Bientôt, la bûche de Noël apportera cette magie. Mais aussi la pompe à huile de Provence et ses 13 desserts etc. etc.

Le gâteau a ceci de particulier qu'il peut être soit le compagnon des jours ordinaires soit le sommet des grands jours. Puits d'amour , macaron, tartelette, cannelé, crème brûlée, jésuite ou religieuse, pour le quotidien. Pièce montée avec sa verticale de choux, assortiment de délices sur un plateau, moëlleux au chocolat, charlotte, omelette norvégienne, pour les grands occasions. Les divines tentations sont multiples. Et les Français se laissent facilement séduire. Plus d'un sur deux avoue être « accro ». Un tiers en consomme deux fois par semaine. L'engouement pour les gâteaux est double : satisfaire ses propres papilles et offrir pour faire plaisir. Le gâteau est à la fois un cadeau que l'on se fait et un cadeau que l'on fait.

Oui, les Français sont fous de pâtisserie. Le chiffre d'affaires annuel de cette spécialité gastronomique s'élève à plus d'un milliard d'euros. Et, selon les statistiques, chaque foyer dépense en moyenne 350 euros par an pour les gâteaux. On compte dans notre pays 5000 établissements pâtisseries, pâtisseries-chocolateries, pâtissiers -traiteurs.

En outre, la pâtisserie est devenue en quelques années une friandise médiatique. Si la cuisine, depuis Raymond Oliver et Catherine Langeais a fait son entrée sur le petit éctran depuis belle lurette, la pâtisserie y est venue beaucoup plus tard. L'art du dessert s'est médiatisé à travers des émissions et des concours haut de gamme, qui mettent aux prises de vrais talents, sous les yeux exercés de jurés de très haut niveau représentants de la crème des pâtissiers, comme le Gersois Philippe Urraca, Meilleur Ouvrier de France, que nous allons retrouver dans quelques instants sur l'antenne de « Radio Coteaux ».

Cette exposition médiatique a un autre effet. Elle fait école. Elle incite le téléspectateur à faire soi-même. A expérimenter des recettes, à tenter sa chance avec les œufs montés en neige ou la crème anglaise. La pâtisserie est devenue un art populaire, un phénomène de mode et de société, faisant appel au savoir-faire et basé sur la qualité. Phénomène de mode, certes, et pourtant c'est une pratique très ancienne, vieille de 7000 ans, qui remonte à la Grèce antique. Les premiers gâteaux en forme de galette préparés par les Hellènes étaient faits de farine et de miel et cuits sur une pierre chaude ! Mais l'art n'a cessé d'évoluer à travers les âges, puisque le créateur du fondant au chocolat est un de nos grands chefs contemporains, l'Aveyronnais Michel Bras. Il aurait mis deux bonnes années pour mettre sa recette au point.

Alors, les becs sucrés ont-ils des préférences ? Oui. Le « Top 10 » des grands desserts, selon une très sérieuse enquête, s'établit ainsi et dans l'ordre : le baba au rhum, le macaron, le Paris-Brest, L'Ile flottante, le Mille-feuille, le fondant au chocolat, la crème brûlée, la Tarte au citron, la Tarte Tatin et la Mousse au chocolat. Mais il y a fort à parier que cette liste n'est pas exhaustive. Car les goûts comme les couleurs sont de délicieux sujets de discussion et décuplent les convoitises.

Et, la pâtisserie est à ce point entrée dans notre vie, qu'elle a prêté son vocabulaire imagé à beaucoup d'expressions du langage courant : la cerise sur le gâteau, la crème de...pour désigner la fine fleur, les meilleurs, c'est pas de la tarte, ou encore une « tarte à la crème » pour qualifier un sujet journalistique trop banal et sans saveur.

J'espère que la tarte que je viens de vous servir échappera à la règle !

 

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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 19:00

Je mets ce mardi le 9° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire. Certes cela est déjà du passé, mais nous sommes à la rentrée des classe ! Nous nous posons de nombreuses questions au sujet de l’éducation des jeunes, cela nous invite à réfléchir aux solutions à adopter !

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me demande comment je dois illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos : des portes ouvertes ou fermées vers l’avenir, une statue du monument aux morts, et celle du chevalier d’Assas né au Vigan ! Je vous invite à découvrir un peu d’Histoire en suivant ce lien :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_d%27Assas

Montjoi-Saint-Blancard ! Si quelqu'un vous interpelle avec ces mots dans les rues du village, c'est qu'il cherche le quartier de Montjoi. Et vous n'aurez aucune difficulté à le renseigner surtout si vous êtes sur le seuil de « Radio Coteaux ». Si quelqu'un vous dit, Saint-Blancard-Lalanne-Arqué, là, c'est qu'il cherche sa route pour accéder au village voisin. Rien de plus simple pour lui indiquer son chemin. Et il arrivera d'autant mieux à destination, que l'adressage vient d'être mis en place sur le territoire de la commune. Si quelqu'un vous dit : Bordeaux-Paris, Paris-Roubaix ou encore Paris-Nice, c'est que vous vous trouvez en présence d'un amateur de courses cyclistes et vous n'aurez aucun mal à vous laisser entraîner dans sa roue. Si quelqu'un vous dit : « Sésame ouvre-toi », c'est que vous vous serez laissé emporter dans l'univers secret et onirique d'un conte. Le seul risque est d'être désenchanté en découvrant que le trésor de la caverne d'Ali Baba est purement imaginaire. Mais, jusque là, rien d'inquiétant.

Par contre, si quelqu'un vous interpelle brutalement avec ces mots : « Montjoi-Saint Denis », alors là, oui, vous avez toutes les raisons de vous méfier, Messire ! Alerte maximum, les armées du Moyen-Age sont de retour. Au galop et en ordre de bataille, l'épée à la main et le heaume sur le nez, les troupes menaçantes surgissent du fond de l'histoire pour châtier les premiers de cordée du monde moderne. Et la gifle s'abat sur le premier d'entre eux. A la stupéfaction générale, on a assisté en direct à cette scène incroyable où l'on voit dans un village de la Drôme, le Président de la République souffleté par un croisé de pacotille . Avant de frapper, ce guerrier gavé de yutuberies médiévales a lancé : « Montjoi-Saint-Denis », signant ainsi, du cri de ralliement des Capétiens, son pitoyable forfait. Il ne manquait aux côté des caméras des chaînes d'infos que Béatrice de Montmirail, (Valérie Lemercier) l'héroïne des « Visiteurs » réclamant à cors et à cris son « pola », son polaroïd, pour immortaliser la séquence.

Tout le monde est tombé de haut (sauf, heureusement, le Président) devant cet assaut qui n'avait de chevaleresque que la revendication usurpée. On est tombé de haut aussi quand on a appris que l'armure du Médiéval était plus proche du gilet jaune que de la cotte de mailles. Que l'individu en question fréquentait plus les sites internet douteux ciblés sur l'extrême droite, que le noble repaire des Chevaliers de la table ronde.

Montjoi-Saint-Denis, c'était plutôt rabat-joie sans éclat.

En effet, la suite de l'enquête nous a bien vite révélé le profil de cet amateur d'arts martiaux médiévaux et la mouvance dans laquelle il évoluait. Un condensé de cette inculture bravache qui veut s'en prendre, ni plus, ni moins, aux fondements et aux valeurs de la République. En réalité, le gifleur de la Drôme appartient à ce « populaire inconscient », qui est tout le contraire du « populaire conscient » théorisé par les exégètes de la philosophie sociale.

Que retiendra-t-on de cet épisode fâcheux ? Sans doute pas grand chose, sinon qu'en portant atteinte au Président de la République, l'agité de la Drôme a blessé la République c'est à dire notre démocratie, notre vivre ensemble, notre culture, notre image. Comment réagir face à de telles dérives ? Peut-être en laissant plus de place à la pensée, à la réflexion, au vrai débat, à la confrontation et à l'éclosion des idées. Et en accordant du crédit aux propositions des uns et des autres pour fortifier et non détruire notre modèle. Fortifier non pas avec des fortifications médiévales mais en cultivant les fortifiants du cœur et de l'esprit.

Quant à la gifle, je n'en retiendrai qu'une pour ma part : Celle, inoubliable, que Lino Ventura colla à Isabelle Adjani, sa fille au cinéma, dans la comédie à succès de Claude Pinoteau. C'était en 1974.

Pour découvrir Le Vigan, je vous invite à suivre ce lien :

http://gabray31.eklablog.com/

 

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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 19:00

Je mets ce mardi le 8° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce nouveau billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire, mais je suis sûr que vous allez dire que cela a vécu, car on n’en parle déjà plus, bien que les associations de défense des animaux se font toujours entendre !

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me pose chaque fois cette question : comment illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos : Des prés brûlé par le soleil avec des meules de fourrage d’un beau paysage des Causses !

Les barbares dans les paddocks

Il y a ceux qui murmurent à l'oreille des chevaux. Il y a ceux qui les bichonnent, les bouchonnent. Et puis, hélas, il y a ceux qui leur coupent les oreilles, froidement, méthodiquement, chirurgicalement. Il y a ces barbares qui sèment la terreur dans les paddocks. Qui mutilent, qui charcutent, qui tuent, qui massacrent. Des actes lâches et abjects qui se multiplient aux quatre coins du pays. Un véritable itinéraire de la souffrance et de la mort, qui vise nos équidés.

Mais qui est donc derrière tout ça ? Pourquoi une telle sauvagerie ? Pourquoi une telle cruauté ? Pis, d'après les premiers éléments de l'enquête, les assaillants seraient des familiers du monde du cheval. Les ont-ils aimés avant de les détester ? Se vengent-ils de quelque chose ? Y-a-t-il une dérive psychologique à la base d'une telle folie meurtrière ? Quoi qu'il en soit, ces gens n'ont pas, n'ont plus, un comportement humain.

Le cheval est l'ami de l'homme et l'homme ne peut lui vouloir de mal. Le cheval, c'est même la plus noble conquête de l'homme, donc tout un symbole !

Il a accompagné toutes les évolutions et toutes les révolutions de notre civilisation. Jusqu'à l'arrivée du moteur, le cheval était notre énergie. Arthur Conte, assure que la plus grande rupture de la civilisation a été la fin de la force motrice du cheval, supplanté par la mécanique.

Cheval de trait dans les champs, cheval de bataille notamment dans l'épopée napoléonnienne, cheval de course, au trot, au galop sur les hippodromes, cheval de sauts d'obstacle, cheval de compagnie, cheval de promenade, cheval de randonnée... Le cheval a toujours été très présent auprès de l'homme. Après avoir rythmé ses travaux, il rythme aujourd'hui ses loisirs.

Et voilà que d'ignobles criminels, des minables sans nom s'en prennent à ces bêtes avec lesquelles nous avons une relation privilégiée. Cette affaire tombe justement au moment où l'on s'inquiète sur la condition animale. La cause animale, comme l'on dit, est un sujet auquel les Français se montrent de plus en plus sensibles. Dans un sondage, 95% des Français estiment que l'animal a des droits et 86% pensent que l'animal est « un être vivant doué de sensibilité ». D'ailleurs, la loi relative à la modernisation du droit reconnaît cette qualité essentielle à nos amies les bêtes.

Pour lutter contre les ravages de la maltraitance, mauvais traitements, abandons, actes de cruauté, il a été même envisagé de créer un permis de détention d'animaux. Et où est donc la responsabilité de l'homme dans tout ça ? Où est tout simplement l'Humanité ? Il existe donc des gens qui ne seraient pas dignes d'avoir un animal chez eux ? Cela fait frémir. Ah, si les animaux pouvaient choisir eux-mêmes leurs maîtres, on éviterait bien des mésalliances !

Sans épouser les théories ayatollesques des extrémistes, des intégristes de la cause animale, n'est-il pas une urgente obligation, une obligation tout simplement humaine, de rendre à nos amis, à nos compagnons, toute l'affection, tout l'attachement, toute la fidélité qu'ils nous portent.

Méditons sur les paroles du philosophe Kant : « Les devoirs que nous avons envers les animaux, sont des devoirs envers l'humanité. Un homme cruel envers les animaux, le sera aussi envers les hommes ».

Et, agissons nom d'un chien !

 

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23 août 2022 2 23 /08 /août /2022 19:00

Je mets ce mardi le 7° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce nouveau billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire, mais je suis sûr que vous allez dire que cela à peut-être pris quelques rides et que l’actualité est déjà inscrite au passé !

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me pose chaque fois cette question : comment illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos : mais sont t-elles absurdes, sans doute un peu décalées par rapport au sujet proposé !

Décidément, cette crise du covid nous donne des leçons chaque jour. Vous vous souvenez de l'Absurdistan. C'est l'appellation sous laquelle la presse allemande, un brin railleuse, désignait, il n'y a pas si longtemps, une France, selon elle,empêtrée dans la gestion de la pandémie.

Comble de l'histoire, cette ironie narquoise, trouvait quelques échos favorables dans notre propre pays. En France, il est toujours de bon ton de se trouver moins bon que les autres. Quand on se compare, on se flagelle. C'est faire peu de cas des efforts de tous ceux et toutes celles qui se décarcassent pour mener ce combat sans merci contre un ennemi invisible et sournois qui touche la planète tout entière.

L'Allemagne, fait mieux que nous. Un air connu, répété à l'envi sur tous les médias lorsque l'on parle d'économie, de niveau de vie, de situation sociale, de croissance, de marketing, de développement, de justice sociale. Et donc de santé. C'est ainsi que l'on a pu entendre dire, qu'avec moins de dépenses de santé, les Allemands sont mieux équipés que la France. Ou encore, que leur organisation, leur stratégie face au fléau sont plus performantes que les nôtres. Qu'ils sont plus disciplinés que nous pour se protéger. Que Mme Merkel confine moins que M. Macron et que ça ne marche pas plus mal.

Bref, on est moins bons que nos voisins. Dans le couple franco-allemand, c'est l'Allemagne qui porte la culotte.

Sommes-nous à ce point complexés, que le défaitisme reste une des plaies de notre opinion résignée? Au pire, les plus sévères pourraient comparer ce comportement à une forme de pétainisme. Avons-nous si peu confiance en nous, en nos ressources humaines, en notre potentiel scientifique, en nos raisons d'espérer, pour se laisser aller au pessimisme et laisser aux autres une prétendue suprématie ?

Mais, il peut arriver que l'histoire se retourne et que ceux qui riaient vendredi n'en mènent pas large aujourd'hui. Regardez donc le cas de l'Allemagne : Un temps moins touchés par la pandémie que nous, nos voisins d'Outre-Rhin subissent actuellement un retour de flamme du virus, qui risque à terme de les contraindre à un confinement renforcé. Mme Merkel monte au créneau et, dans un discours plein d'émotion, la chancelière ne cache pas ses inquiétudes face à la recrudescence de la contamination.

A chacun son Absurdistan ! Le debriefing allemand commence à révéler quelques défauts dans la cuirasse. La gestion décentralisée de la crise dans les landers, que l'on citait en exemple semble montrer ses limites. Il en résulterait un manque de coordination qui affaiblirait l'efficacité du dispositif. Alors qu'en France, une gestion plus centralisée, mais s'appuyant largement sur les informations remontant des territoires, semble plus adaptée. Souvenons-nous des cartes aux différentes couleurs, selon les taux de contaminations...

Tout ceci pour dire, que le temps n'est pas aux états d'âme. Au lieu de tirer des plans sur l'Absurdistan, mieux vaut tirer tous ensemble contre l'ennemi commun : ce covid qui nous nargue et nous empoisonne. L'Europe doit montrer l'exemple. L'Allemagne doit être ramenée au réalisme et la France doit croire en toutes ses chances. Le contraire serait...absurde !

 

 

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2 août 2022 2 02 /08 /août /2022 01:00

             Je mets ce mardi le 5° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

            Je pense que ce nouveau billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire, mais je suis sûr que vous allez dire que cela à peut-être pris quelques rides et que l’actualité est déjà inscrite au passé !

            Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog. Je me pose chaque fois cette question : comment illustrer ces propos? Après réflexion j’ai retenu ces quelques photos de hauts de palmier qui semblent nous inviter à lever la tête vers le ciel et à mieux aiguiser notre réfection  !

          Que vous dire encore, que j’ai cassé mon appareil photographique, que je dois utiliser mon téléphone et que la qualité laisse à désirer ! En ce moment impossible d’obtenir un A P N : rupture de stock, on attend la livraison ! Encore la faute à la guerre en Ukraine : m’a-t-on dit ! Alors je vais prendre quelques jours de vacances durant ce début août !

Allons-y sans détour ! Quand y a des tours, y a des tours... Dimanche 21 juin, c'était le premier tour des élections départementales et régionales. Hier c'était le second tour de ces mêmes élections. Très bientôt, ce sera le troisième tour avec les élections des Présidents de Région et de Conseils Départementaux qui seront installés en un tournemain pour six ans.

Enfin jusqu'au 18 juillet, c'est le 4eme Tour. Le grand tour, le Tour mythique, le Tour éternel, le Tour de France... cyclique, qui lui, déroule sa boucle tous les ans au cœur de l'été.

Quels points communs entre tous ces tours ? Les tours d'élections mettent en selle de nouveaux élus ou donnent la prime aux sortants, tandis que les Tours de France mettent en selle de nouveaux champions ou confirment la suprématie des sortants. C'est selon .

Pour les élections, le maillot jaune est souvent resté sur les épaules des sortants. Pour les géants de la route, ça semble aller dans la même direction avec un champion du monde Alaphilippe impressionnant dès les premiers tours de roue...

Par contre, côté participation, le compte tours n'affiche pas les mêmes performances. En politique, l'abstention a mis plusieurs tours dans la vue à la participation. Un mauvais tour qui fait monter dans les tours les défenseurs de la démocratie et les porteurs d'eau de la citoyenneté. Devant tant d'indifférence, de renoncement, d'irresponsabilité civique, faut-il craindre un jour, des élections bidon ? Il serait bon de sortir la tête du guidon pour ne pas aller dans le mur.

Pour le Tour de France, pas d'abstention ! Le succès populaire est toujours au rendez-vous sur les routes de l'Hexagone. Le public unanime et mobilisé, accompagne les coureurs dans leur chevauchée fantastique, qu'ils soient premiers de cordée ou relégués dans le gruppetto.

Partout les mêmes foules, les mêmes vivats, les mêmes passions, et parfois -hélas- les mêmes imprudences, sur les routes d'une France réconciliée, vivante, prête à rêver.

Chacun, plus qu'à son tour, ne doit pas laisser passer son tour pour donner un tour nouveau à nos existences. La pandémie du Covid, le risque climatique, la dérive des réseaux sociaux, les fractures de notre société nous montrent que nous ne sommes pas à l'abri d'un tour de cochon.

Alors il faut se dire que rien n'est perdu. Si on peut s'amuser à « Joué les Tours », quelque part dans les vignes de Touraine, on peut tout autant déjouer les mauvais tours en faisant travailler quelque peu nos neurones, fût-ce au prix d'un tour de reins intellectuel.

Et comme chacun a plus d'un tour dans son sac, il faudra mettre tous ces tours à profit pour dénouer les crises et, à l'instar des coureurs du Tour, grimper vers d'inaccessibles sommets.

Se colleter au défi d'une ascension vers le bonheur, c'est quand même mieux que de déserter les bureaux de vote et de s'isoler, loin des isoloirs. L'avenir se conquiert à chaque tour de roue.

Et puis, n'est-ce pas Francis Dupouey, comme le claironnent tous les speakers du monde au terme de toutes les courses cyclistes, il ne faut pas désespérer :

« Au prochain tour, l'arrivée ! »

 

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26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 19:00

Je mets ce mardi le 4° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce nouveau billet va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquerez pas de placer ici en commentaire, si vous n’êtes pas en vacances et si le captcha ne vous importune pas !

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog que vous auriez pu écouter : ici vous avez le plaisir de le lire.

Comment illustrer ces propos ? Après réflexion j’ai retenu ces photos de roses qui hébergent quelques visiteurs parfois indésirables !

A quelque chose malheur est bon a-t-on coutume de dire. C'est surtout bon pour les marchands d'illusions ! Ainsi, les gourous de tout poil saisissent-ils l'opportunité de la crise sanitaire du covid pour tenter de profiter de la fragilité ambiante. L'inquiétude, l'anxiété, l'angoisse qui traversent l'opinion, les querelles de médecins, les polémiques d'experts, les pertes de confiance consécutives aux errements de la gestion de crise, constituent un terreau favorable aux complotistes, aux vendeurs de faux espoirs, aux adeptes des médecines dites « alternatives ».

 

Tous ces imposteurs ne s'avancent même pas masqués. Ils tiennent tribune sur les réseaux sociaux et s'exhibent sans vergogne sur les vidéos de youtube.

Ces théoriciens du jus de carotte, du crudivorisme, de la tisane miracle et des lampes UV, tous ces VRP du naturel et du surnaturel multiplient les promesses de bien-être et de guérison, en prônant de délaisser la médecine, les médicaments et la science pour s'abandonner à l'aventure et aux risques de thérapies fantaisistes.

 

Si bien qu'à côté de la pandémie du Covid-19, un autre virus pernicieux aurait tendance à se propager. Celui d'un abus de confiance manifeste qui s'insinue dans notre environnement sous un air faussement rassurant.

Les peurs, les inquiétudes suscitées par les mystères du covid, sont du pain béni pour les sectes de toute nature. Il est à noter en effet que les dérives sectaires identifiées représentent 40% de l'ensemble des signalements reçus par la Miviludes, autrement dit la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Cette Mission très officielle, a reçu, il faut le souligner, 70 signalements d'arnaques liées au Covid.

 

Dans ce milieu de charlatans patentés où voisinent les psycho-thérapeutes autoproclamés, les conférenciers à la gomme, les enfumeurs invétérés, les démiurges de bazar, les colporteurs de bobards, les mystificateurs en tous genres, les détecteurs d'ondes cosmiques et les scrutateurs des cycles lunaires, mijote un « bouillon de 11 heures » qui peut devenir dangereux pour ceux qui auraient la tentation d'y goûter...

 

Dès lors, la vigilance s'impose pour ne pas se laisser intoxiquer par ceux qui prétendent nous libérer de nos psychoses en buvant un verre d'eau. La santé est un sujet trop sensible pour l'abandonner aux faux-semblants, aux mauvaises « recettes », aux arnaques et aux impostures de toutes sortes.

 

Alors, si quelqu'un vous dit, méfiez-vous de la médecine, méfiez-vous des médicaments, méfiez vous de la science...méfiez-vous d'abord et surtout de celui qui vous le dit !

 

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19 juillet 2022 2 19 /07 /juillet /2022 19:00

Je mets ce mardi le 4° billet de Pierre Escorsac qui fut diffusé sur les ondes de "Radio Coteaux". Vous auriez pu l’écouter en Pocast par internet sur le site "Radio Coteaux" à la rubrique" c'est déjà lundi" "Radio Coteaux" 104,5 et 97,7!

Je pense que ce nouveau billet certes ancien reste encore d’actualité. J’espère qu’il va vous inspirer quelques réactions que vous ne manquez pas de placer ici en commentaire si vous n’êtes en en vacances et si le captcha ne vous importune pas !

Je remercie ce journaliste qui m’a aimablement autorisé à le diffuser sur mon blog que vous auriez pu écouter : ici vous avez le plaisir de le lire.

Comment illustrer un tel billet ?

Par des fleurs celles de mes lauriers roses !

Elle a tout osé, Joséphine...

Bien avant celle qui a fait le succès de Bashung, elle avait tout osé, Joséphine ! L'autre Joséphine. La fille du Missouri arrivée en France comme un cadeau de l'humanité. C'était Joséphine Baker, la chanteuse noire qui faisait briller son art sur les plus grandes scènes du monde. C'était la danseuse trépidante, la meneuse de revue éclatante sous les feux de la rampe. Ce fut aussi la femme de l'ombre, dans les années sombres de l'Occupation. Ce fut la Résistante qui agissait en secret au péril de sa vie au service de la France Libre, pendant la 2eme guerre mondiale. Celle qui cachait les messages secrets dans ses partitions, celle qui dissimulait les micro-films dans son soutien-gorge.

Oui, elle a tout osé, Joséphine.

Avant d'être une icône, Joséphine Baker fut d'abord une femme libre. Une femme Noire, fière et forte de sa couleur qui, sans relâche aura mené le combat de sa vie contre l'injustice et pour la liberté. On la trouvera toujours engagée dans la lutte antiraciste, notamment aux côtés de Martin Luther King, pour la défense des droits civiques aux Etats-Unis et en France en soutien à la Licra.

Oui, elle a tout osé Joséphine !

Son corps de danseuse, souple comme une liane, sa voix de chanteuse si mélodieuse, si envoûtante, son charme naturel, ont affolé toute une époque. Elle connut ses heures de gloire surtout dans la France ce l'après-guerre, la France son pays d'adoption à laquelle elle avait contribué par sa renommée de star internationale à redonner des couleurs. Quelle merveilleuse ambassadrice ! « J'ai deux amours, mon pays et Paris », quelle belle synthèse dans la chanson emblématique d'Henri Varna et Vincent Scotto qui l'a popularisée dans le monde entier. La gloire, donc la gloire pour la petite fille du Missouri devenue la reine de Paris.

Oui, elle a tout osé Joséphine à commencer par se ficher des préjugés. Au spectacle, sa ceinture de bananes, ce n'était pas du tout une caricature. C'était le fruit d'une histoire. C'était un pied de nez à la colonisation.

Les Milandes, l'oeuvre de son cœur. Comment évoquer Joséphine Baker sans parler du château des Milandes, en Dordogne où, dans le même souci d'humanité, elle avait accueilli une douzaine d'enfants du monde, riches de leurs différences. C'était sa «  Tribu Arc-en-Ciel ». Si cet « Arc-en-Ciel » avait rempli son cœur, il avait hélas vidé son compte en banque. Et ce fut la ruine, l'expulsion, l'un des épisodes les plus douloureux de sa vie.

Oui, elle avait tout osé, Joséphine, y compris le sacrifice de sa sueur, pour donner espoir à l'enfance en souffrance. Mais, courageuse, elle avait su rebondir en remontant une dernière fois sur scène, alors que tout paraissait perdu.

Quarante six ans après sa mort, la flamme de Joséphine brûle toujours comme une veilleuse invisible. C'est cette flamme que l'on va conduire au Panthéon, le 30 novembre prochain.

En l'honorant, la République veut rendre hommage à tout ce qu'elle représente dans le grand art comme dans la gravité. Dans la diversité aussi. Dans la Liberté enfin. Dans quelques mois, Joséphine Baker rejoindra la place des Grands hommes, auprès des cinq femmes qui y sont déjà, parmi lesquelles Marie Curie et plus récemment Simone Veil. Il y aura aussi à quelques pas de là, un voisin de combat, Victor Schelcher...

Peut-être que dans leur repos éternel, lorsque Joséphine arrivera, une pensée fugace traversera ces grands esprits entrés dans l'Histoire : « Oui, elle a bien fait d'oser, Joséphine ! »

 

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